Post by stephmartin on Aug 13, 2006 21:40:54 GMT 1
... parmi d'autres dans ce rallye à l'échelle 1/32e
Quoique non partant dans ce rallye, j’avais donc néanmoins préparé trois voitures pour les confier à un concurrent qui n’est finalement pas venu mais également à d’éventuels autres inscrits ne disposant pas de voiture du tout ou de voiture suffisamment attrayante sur le parcours emprunté.
Les trois voitures ont finalement chacune trouvé un « emprunteur »….
La voiture la plus « élaborée » car disposant d’un berceau moteur suspendu sur ressorts (et donc inscrite en « WRC ») était la toute nouvelle Porsche 911 Evo Racing de chez Fly.
Par rapport à la version « sortie de boite » pourtant déjà compétitive, la voiture confiée à Hubert Jacob avait néanmoins subi quelques transformations. La plus importante d’entre elles fut le remplacement du moteur d’origine - une grosse cage fly censée plus coupleuse que pointue mais finalement un peu décevante – par un Ninco NC5, excellent moteur pour le rallye car vraiment très souple et bien rempli « en bas ». Ensuite, pour être conforme au règlement qui impose un poids minimum de 25 grammes à la carrosserie, il a fallu lester cette dernière de pas moins de 7 grammes (…). Le lest était à placer réglementairement à la base des vitrages avant et/ou arrière. L’expérience ayant montré qu’un bon lestage du châssis rend la voiture plus stable sur les parcours tortueux des rallyes, le poids total de la voiture a grimpé jusqu’à près de 100 grammes (le poids maxi ne peut dépasser 105 grammes dans cette catégorie et ce pour tout de même éviter des lingots de plomb sans plus aucune saveur ou surprise au pilotage). Des tresses Ninco ont remplacé des Fly jugés moins sûrs (encore que en rallye ?). Le train avant avait lui été rendu moins « plongeant » en plaçant deux petites épaisseurs de plomb sous l’axe. Pour le reste, rien de spécial : entre autres, pneus – des Fly Racing vraiment efficaces et ici « non traités » - et trains roulants ( avec des rapports de transmission 9 X 27 ) sont demeurés d’origine. Bien entendu, la carrosserie a été assez copieusement dévissée (un peu plus à l’arrière qu’à l’avant) tandis que le berceau moteur a été dévissé pour obtenir une suspension assez souple de l’ensemble moteur – train arrière. NB : alors que dévisser un berceau moteur sur certaines châssis (ex : HRS, Spirit, …) permet également de baisser la garde au sol, le dévissage du berceau moteur sur la Fly fait au contraire remonter la carrosserie en décomprimant les ressorts… . A la poignée de cette Porsche, Hubert Jacob a en tout cas réussi un bien joli parcours, se permettant de lutter jusqu’au bout pour un top 5 avec Grégoire Hans aligné sur une voiture identique.
Des trois voitures préparées, la voiture la plus étonnante pour un rallye fut évidemment la BMW M1 Fly. Et pourtant des BMW M1 ont bel et bien été vues en rallye au début des années 80, entre autres et surtout, dans le championnat de France de la spécialité disputé pour l’essentiel sur des parcours entièrement asphaltés. La réplique de cette GT très spectaculaire n’était rien d’autre que celle ayant servi dans le tout récent challenge « silhouette » organisé à Ecaussinnes lors de ce premier semestre. Pour être tout à fait dans l’esprit « rallye », il aurait été préférable d’aligner la carrosserie « rallye » (la « Motul- Rothmans ») proposée par Fly mais avec déjà une – encore jolie – M1 sous la main, j’ai préféré limiter les frais… Lors de ce challenge, cette BMW « carte de France » évoluait déjà avec un train arrière complet « slot-it » qu’elle a évidemment gardé pour ce rallye (avec en prime des pneus slot-it P2 neufs) et avec un simple moteur Mabuchi toutefois manifestement bien « libéré » après 6 mois de compétition intense sur piste. Tout comme en circuit, la voiture avait gardé son petit montage « anti-plongée » du train avant avec juste ce qu’il faut de jeu pour avaler les inévitables inégalités du parcours. L’habitacle, encore d’origine et lourd dans le challenge piste, a été ici remplacé par un vieux thingypit Ninco auquel j’avais pris soin d’ajouter un navigateur. Le tout avec la carrosserie faisait un peu plus que les 28 grammes réglementaires pour le groupe H (H comme historique – voitures de rallye d’avant 1986). Tout comme pour la Porsche, un lestage assez copieux du châssis a été réalisé. Mais la retouche la plus déterminante pour cette voiture très basse et peu ou pas « suspendue » ou « amortie » a sans doute consisté au montage d’un guide Ninco avec ressort afin de lui permettre d’aborder plus sereinement les divers dénivellations, les quelques jumps et autres plaques terre « vibrantes ». Le résultat s’est révélé bien séduisant. Sur ce parcours qui n’était certes pas l’enfer de certaines ES « espagnoles » mais tout de même bien digne d’un vrai rallye et avec un pilote qui en a rapidement compris le fonctionnement, la voiture, quoique tout de même bien encombrante sur certaines ES bien étroites, a pu se glisser sans complexe au milieu des WRC…
La troisième voiture alignée était une plus classique Renault Mégane Coupé (ancienne génération) Ninco et ici engagée en « gr A » (répliques préparées et non suspendues de voitures de rallye d’après 1985). Un moteur NC5 avait pris la place du NC1 d’origine et un train roulant arrière complet slot-it celui d’origine. Lorsqu’on évolue dans divers compétitions circuit avec du matériel slot-it, il n’est pas difficile de continuer à l’utiliser en le transplantant dans des voitures de rallye… Cela dit, un train roulant Ninco d’origine bien réglé et bien fiabilisé peut encore tout à fait convenir… Les pneus étaient des Cartrix et le train avant avait été ici également bridé pour éviter les « plongées » en virage. La carrosserie, pesant d'origine un peu plus de 27 grammes avec l'ajout du navigateur aurait pu encore descendre jusqu'à 25 grammes. Dévissage copieux de la carrosserie et bon lestage du châssis ont complété une assez rapide, amusante et facile préparation de cette voiture finalement confiée au jeune Alex du club liégeois de Saint Nicolas.
Comme on peut le constater, la préparation de ces voitures pour un rallye ne diffère finalement pas tellement de celle exigée pour du circuit: des pièces bien ajustées, un train avant bien stabilisé.
Il faut toutefois prévoir un lestage plus copieux ainsi que surtout un guide avant bien amorti et un flottement plus important de la carrosserie.
Avec un voltage libre, le choix du moteur apparait moins déterminant. Un moteur plus souple que véloce semble toutefois apporter un plus incontestable.
Quoique non partant dans ce rallye, j’avais donc néanmoins préparé trois voitures pour les confier à un concurrent qui n’est finalement pas venu mais également à d’éventuels autres inscrits ne disposant pas de voiture du tout ou de voiture suffisamment attrayante sur le parcours emprunté.
Les trois voitures ont finalement chacune trouvé un « emprunteur »….
La voiture la plus « élaborée » car disposant d’un berceau moteur suspendu sur ressorts (et donc inscrite en « WRC ») était la toute nouvelle Porsche 911 Evo Racing de chez Fly.
Par rapport à la version « sortie de boite » pourtant déjà compétitive, la voiture confiée à Hubert Jacob avait néanmoins subi quelques transformations. La plus importante d’entre elles fut le remplacement du moteur d’origine - une grosse cage fly censée plus coupleuse que pointue mais finalement un peu décevante – par un Ninco NC5, excellent moteur pour le rallye car vraiment très souple et bien rempli « en bas ». Ensuite, pour être conforme au règlement qui impose un poids minimum de 25 grammes à la carrosserie, il a fallu lester cette dernière de pas moins de 7 grammes (…). Le lest était à placer réglementairement à la base des vitrages avant et/ou arrière. L’expérience ayant montré qu’un bon lestage du châssis rend la voiture plus stable sur les parcours tortueux des rallyes, le poids total de la voiture a grimpé jusqu’à près de 100 grammes (le poids maxi ne peut dépasser 105 grammes dans cette catégorie et ce pour tout de même éviter des lingots de plomb sans plus aucune saveur ou surprise au pilotage). Des tresses Ninco ont remplacé des Fly jugés moins sûrs (encore que en rallye ?). Le train avant avait lui été rendu moins « plongeant » en plaçant deux petites épaisseurs de plomb sous l’axe. Pour le reste, rien de spécial : entre autres, pneus – des Fly Racing vraiment efficaces et ici « non traités » - et trains roulants ( avec des rapports de transmission 9 X 27 ) sont demeurés d’origine. Bien entendu, la carrosserie a été assez copieusement dévissée (un peu plus à l’arrière qu’à l’avant) tandis que le berceau moteur a été dévissé pour obtenir une suspension assez souple de l’ensemble moteur – train arrière. NB : alors que dévisser un berceau moteur sur certaines châssis (ex : HRS, Spirit, …) permet également de baisser la garde au sol, le dévissage du berceau moteur sur la Fly fait au contraire remonter la carrosserie en décomprimant les ressorts… . A la poignée de cette Porsche, Hubert Jacob a en tout cas réussi un bien joli parcours, se permettant de lutter jusqu’au bout pour un top 5 avec Grégoire Hans aligné sur une voiture identique.
Des trois voitures préparées, la voiture la plus étonnante pour un rallye fut évidemment la BMW M1 Fly. Et pourtant des BMW M1 ont bel et bien été vues en rallye au début des années 80, entre autres et surtout, dans le championnat de France de la spécialité disputé pour l’essentiel sur des parcours entièrement asphaltés. La réplique de cette GT très spectaculaire n’était rien d’autre que celle ayant servi dans le tout récent challenge « silhouette » organisé à Ecaussinnes lors de ce premier semestre. Pour être tout à fait dans l’esprit « rallye », il aurait été préférable d’aligner la carrosserie « rallye » (la « Motul- Rothmans ») proposée par Fly mais avec déjà une – encore jolie – M1 sous la main, j’ai préféré limiter les frais… Lors de ce challenge, cette BMW « carte de France » évoluait déjà avec un train arrière complet « slot-it » qu’elle a évidemment gardé pour ce rallye (avec en prime des pneus slot-it P2 neufs) et avec un simple moteur Mabuchi toutefois manifestement bien « libéré » après 6 mois de compétition intense sur piste. Tout comme en circuit, la voiture avait gardé son petit montage « anti-plongée » du train avant avec juste ce qu’il faut de jeu pour avaler les inévitables inégalités du parcours. L’habitacle, encore d’origine et lourd dans le challenge piste, a été ici remplacé par un vieux thingypit Ninco auquel j’avais pris soin d’ajouter un navigateur. Le tout avec la carrosserie faisait un peu plus que les 28 grammes réglementaires pour le groupe H (H comme historique – voitures de rallye d’avant 1986). Tout comme pour la Porsche, un lestage assez copieux du châssis a été réalisé. Mais la retouche la plus déterminante pour cette voiture très basse et peu ou pas « suspendue » ou « amortie » a sans doute consisté au montage d’un guide Ninco avec ressort afin de lui permettre d’aborder plus sereinement les divers dénivellations, les quelques jumps et autres plaques terre « vibrantes ». Le résultat s’est révélé bien séduisant. Sur ce parcours qui n’était certes pas l’enfer de certaines ES « espagnoles » mais tout de même bien digne d’un vrai rallye et avec un pilote qui en a rapidement compris le fonctionnement, la voiture, quoique tout de même bien encombrante sur certaines ES bien étroites, a pu se glisser sans complexe au milieu des WRC…
La troisième voiture alignée était une plus classique Renault Mégane Coupé (ancienne génération) Ninco et ici engagée en « gr A » (répliques préparées et non suspendues de voitures de rallye d’après 1985). Un moteur NC5 avait pris la place du NC1 d’origine et un train roulant arrière complet slot-it celui d’origine. Lorsqu’on évolue dans divers compétitions circuit avec du matériel slot-it, il n’est pas difficile de continuer à l’utiliser en le transplantant dans des voitures de rallye… Cela dit, un train roulant Ninco d’origine bien réglé et bien fiabilisé peut encore tout à fait convenir… Les pneus étaient des Cartrix et le train avant avait été ici également bridé pour éviter les « plongées » en virage. La carrosserie, pesant d'origine un peu plus de 27 grammes avec l'ajout du navigateur aurait pu encore descendre jusqu'à 25 grammes. Dévissage copieux de la carrosserie et bon lestage du châssis ont complété une assez rapide, amusante et facile préparation de cette voiture finalement confiée au jeune Alex du club liégeois de Saint Nicolas.
Comme on peut le constater, la préparation de ces voitures pour un rallye ne diffère finalement pas tellement de celle exigée pour du circuit: des pièces bien ajustées, un train avant bien stabilisé.
Il faut toutefois prévoir un lestage plus copieux ainsi que surtout un guide avant bien amorti et un flottement plus important de la carrosserie.
Avec un voltage libre, le choix du moteur apparait moins déterminant. Un moteur plus souple que véloce semble toutefois apporter un plus incontestable.