Post by stephmartin on Jul 25, 2006 11:43:42 GMT 1
Quelques voitures à recommander et quelques petits conseils de préparation...
Ceux qui ne veulent pas s’impliquer outre mesure dans des préparations plus sophistiquées tout en désirant des voitures suffisamment compétitives et agréables ont deux grosses options :
-rouler en Gr N réservé à des SCX quasi de série. La gamme est importante (rappel : attention uniquement parmi des voitures post 1985) et les voitures disposent d’emblée du minimum vital pour bien se comporter en ES : guide amorti et voitures plutôt bien équilibrées. Il faut évidemment rouler dévissé (quitte à améliorer le flottement de la carrosserie sur le châssis) et, si possible, bien choisir ses pneus (il y a parfois des nuances dans les pneus SCX…). Un peu de lest améliorera encore l’assise de l’auto et un train arrière bien choisi et bien réglé sera également un plus.
-rouler en gr WRC avec une Ninco « amortie » (Clio, Mitsu, Peugeot 307, Porsche 911). En sortie de boite (et mieux encore, en sortie de coffret « pro-driver »), elles sont d’emblée très compétitives et agréables à piloter.
Attention toutefois, dans cette catégorie, divers libertés dans la préparation permettent d’encore optimiser ces voitures. Les prétendants au « scratch » viendront ainsi donc sans doute avec des « maxi-wrc ». Rien de bien mirobolant mais sans doute des voitures soigneusement affûtées et équilibrées : carrosserie au poids minimum autorisé, du lest au bon endroit, des pneus performants, un rapport de transmission ad-hoc… Cela dit, si vous ne visez pas le scratch à tout prix, une Ninco amortie sans pratiquement aucune préparation vous procuera sans doute déjà des perfs bien séduisantes.
Le Gr H est lui réservé aux amoureux des voitures de rallye des années 70 et 80 : GT de rallye, anciennes propulsions, gr B, etc… On espère ici aussi un beau plateau et une belle bourre entre ces voitures. Sans amortisseurs, ces voitures sont évidemment moins compétitives que la plupart des WRC mais le parcours pas trop accidenté leur permettent toutefois de s’exprimer. Le choix des voitures est assez vaste et il est bien difficile de désigner une voiture « épouvantail » (… et c’est tant mieux). Si en « sortie de boite", plusieurs de ces voitures s’avèrent déjà honorablement compétitives (ex : une Ferrari 308 SCX-Altaya), la meilleure d’entre elles sera peut être celle qui aura été soigneusement affûtée en profitant des divers libertés autorisées (carrosserie au poids minimum, lest bien disposé, bons pneus, montage éventuel d’un moteur plus souple, etc…).
Apparemment un peu délaissé par rapport à des catégories plus "spectaculaires", le Gr A (répliques de voitures post 1985 mais sans amortisseurs) pourrait néanmoins réceler quelques « bombes » bien affutées . Lors de divers séances d’essais préliminaires, on a ainsi pu voir en action plusieurs voitures joliment compétitives (Fiat Punto Ninco, Renault Mégane – ancienne génération – Ninco, Toyota Celica… Ninco, etc…).
Côté poignées, les électroniques sont autorisées mais une classique Parma de 25 à 45 ohms fait déjà l’affaire. Un frein réglable (un potentiomètre monté en série sur le fil du frein) est néanmoins un plus afin d’effectuer des passages plus souples dans les parties les plus techniques. A défaut, vous pouvez même envisager de carrément débrancher le frein dans les ES les plus techniques…
La matinée est réservée aux « reconnaissances ». Tout comme pour les vrais rallyes, c’est l’occasion de découvrir et d’apprendre les ES. N’hésitez pas à venir avec un petit carnet afin de prendre quelques notes (choix du voltage, pièges à éviter, réglage éventuel de la poignée, etc…) que vous pourrez consulter juste avant de vous lancer "pour de vrai" dans chaque ES…
Le parcours des ES sera normalement « sécurisé » sur l’essentiel de leur longueur pour surtout éviter les chutes au sol : barrières au bord des « ravins » ainsi que quelques coussins ou morceaux de mousse au pied des endroits les plus sensibles. Il demeurera toutefois encore sans doute quelques endroits critiques. Heureusement, les voitures encaissent encore généralement assez bien les possibles chutes. L’un des avatars – heureusement encore suffisamment rare… - les plus classiques de ce genre de chute est un palier qui se déboîte ou un amortisseur qui saute sur les voitures qui en sont équipées…
Pour le reste, sachez profiter de l’ambiance assez spécifique des rallyes. L’an dernier, ce fut très relax. On ne roule certes pas beaucoup mais il y a à chaque ES, un nouveau défi inédit. Il y a également le plaisir d’aller voir la concurrence lors des temps morts et surtout d’évoluer au sein d’un type d'épreuve encore peu pratiquée au nord des Pyrénées…
Ceux qui ne veulent pas s’impliquer outre mesure dans des préparations plus sophistiquées tout en désirant des voitures suffisamment compétitives et agréables ont deux grosses options :
-rouler en Gr N réservé à des SCX quasi de série. La gamme est importante (rappel : attention uniquement parmi des voitures post 1985) et les voitures disposent d’emblée du minimum vital pour bien se comporter en ES : guide amorti et voitures plutôt bien équilibrées. Il faut évidemment rouler dévissé (quitte à améliorer le flottement de la carrosserie sur le châssis) et, si possible, bien choisir ses pneus (il y a parfois des nuances dans les pneus SCX…). Un peu de lest améliorera encore l’assise de l’auto et un train arrière bien choisi et bien réglé sera également un plus.
-rouler en gr WRC avec une Ninco « amortie » (Clio, Mitsu, Peugeot 307, Porsche 911). En sortie de boite (et mieux encore, en sortie de coffret « pro-driver »), elles sont d’emblée très compétitives et agréables à piloter.
Attention toutefois, dans cette catégorie, divers libertés dans la préparation permettent d’encore optimiser ces voitures. Les prétendants au « scratch » viendront ainsi donc sans doute avec des « maxi-wrc ». Rien de bien mirobolant mais sans doute des voitures soigneusement affûtées et équilibrées : carrosserie au poids minimum autorisé, du lest au bon endroit, des pneus performants, un rapport de transmission ad-hoc… Cela dit, si vous ne visez pas le scratch à tout prix, une Ninco amortie sans pratiquement aucune préparation vous procuera sans doute déjà des perfs bien séduisantes.
Le Gr H est lui réservé aux amoureux des voitures de rallye des années 70 et 80 : GT de rallye, anciennes propulsions, gr B, etc… On espère ici aussi un beau plateau et une belle bourre entre ces voitures. Sans amortisseurs, ces voitures sont évidemment moins compétitives que la plupart des WRC mais le parcours pas trop accidenté leur permettent toutefois de s’exprimer. Le choix des voitures est assez vaste et il est bien difficile de désigner une voiture « épouvantail » (… et c’est tant mieux). Si en « sortie de boite", plusieurs de ces voitures s’avèrent déjà honorablement compétitives (ex : une Ferrari 308 SCX-Altaya), la meilleure d’entre elles sera peut être celle qui aura été soigneusement affûtée en profitant des divers libertés autorisées (carrosserie au poids minimum, lest bien disposé, bons pneus, montage éventuel d’un moteur plus souple, etc…).
Apparemment un peu délaissé par rapport à des catégories plus "spectaculaires", le Gr A (répliques de voitures post 1985 mais sans amortisseurs) pourrait néanmoins réceler quelques « bombes » bien affutées . Lors de divers séances d’essais préliminaires, on a ainsi pu voir en action plusieurs voitures joliment compétitives (Fiat Punto Ninco, Renault Mégane – ancienne génération – Ninco, Toyota Celica… Ninco, etc…).
Côté poignées, les électroniques sont autorisées mais une classique Parma de 25 à 45 ohms fait déjà l’affaire. Un frein réglable (un potentiomètre monté en série sur le fil du frein) est néanmoins un plus afin d’effectuer des passages plus souples dans les parties les plus techniques. A défaut, vous pouvez même envisager de carrément débrancher le frein dans les ES les plus techniques…
La matinée est réservée aux « reconnaissances ». Tout comme pour les vrais rallyes, c’est l’occasion de découvrir et d’apprendre les ES. N’hésitez pas à venir avec un petit carnet afin de prendre quelques notes (choix du voltage, pièges à éviter, réglage éventuel de la poignée, etc…) que vous pourrez consulter juste avant de vous lancer "pour de vrai" dans chaque ES…
Le parcours des ES sera normalement « sécurisé » sur l’essentiel de leur longueur pour surtout éviter les chutes au sol : barrières au bord des « ravins » ainsi que quelques coussins ou morceaux de mousse au pied des endroits les plus sensibles. Il demeurera toutefois encore sans doute quelques endroits critiques. Heureusement, les voitures encaissent encore généralement assez bien les possibles chutes. L’un des avatars – heureusement encore suffisamment rare… - les plus classiques de ce genre de chute est un palier qui se déboîte ou un amortisseur qui saute sur les voitures qui en sont équipées…
Pour le reste, sachez profiter de l’ambiance assez spécifique des rallyes. L’an dernier, ce fut très relax. On ne roule certes pas beaucoup mais il y a à chaque ES, un nouveau défi inédit. Il y a également le plaisir d’aller voir la concurrence lors des temps morts et surtout d’évoluer au sein d’un type d'épreuve encore peu pratiquée au nord des Pyrénées…