Post by stephmartin on Aug 9, 2005 10:24:09 GMT 1
NB: j'ai ici rassemblé les différents fils sur le rallye d'Ecaussinnes et j'y ai ajouté quelques images commentées...
Week-end faste pour Peugeot en rallye... puisque après la victoire de Gronhom en Finlande, c'est à un autre succès de la marque au Lion auquel nous avons assisté ce dimanche en ... Belgique, à Ecaussinnes.
Et si Loeb n'a pas apporté un enième succès français du côté des pilotes, ce sont bien deux concurrents d'Outre Quiévrain - Franz Adam et Patrick Havet - qui ont signé un beau doublé à La Follie, tous deux sur 307 Ninco.
A la troisième place, on trouve Grégoire Hans sur une Hyundai ... Gr N (SCX quasi de série) qui a dû lui lutter durant l'essentiel de l'épreuve contre Jean Philippe Toussaint (Toyota Celica Ninco).
Cinquième, Laurent Havet (Subaru Ninco) complète le joli succès français et devance - de justesse - le vainqueur de la catégorie "GR H" (Répliques de voitures de rallye d'avant 1986), Alain Loyens qui pilotait une Porsche 911 SC Ninco.
En catégorie Junior, Yannick Morlie s'impose sur une Renault Clio Ninco.
D'une manière générale ce premier "vrai" rallye 1/32 organisé à Ecaussinnes s'est déroulé dans une très bonne ambiance et dans de bonnes conditions de course avec - entre autres points positifs - un sans faute au niveau technique (pistes, chronos, accessoires, encodage des chronos, ...) et des concurrents manifestement enchantés par cette première expérience.
J'en profite ici pour à nouveau remercier Jean Philippe (et son épouse pour les sandwichs), Grégoire, Eric Romain, Jean Loyens (pour le coup de main à la direction de course), Alain de chez Hobby Trains de Charleroi pour le prêt de l'équivalent de deux ES complètes Ninco ainsi que les dix huit concurrents présents pour leur enthousiasme.
Dix huit voitures pour ce premier rendez vous "rallye" dont 10 Gr A, 4 Gr H et 4 Gr N
Le tiercé final avec un doublé imparable de deux Peugeot Ninco françaises devant une Gr N (Hyundai Accent SCX)
Les premiers lauréats: Franz, Patrick et Greg au Scratch. Franz en Gr A, Greg en Gr N, Alain en Gr H et Yanick en Junior.
Tout comme la Peugeot 307 en Gr A, la Porsche Ninco apparait également comme un "épouvantail" en Gr H.
Dans un décor "neige", la Renault Clio de Yanick, vainqueur en Junior
Dans un décor quelque peu ..."gothique" (des éléments provenaient en fait d'une club de jeux de simulation...), l'Alfetta Gom de fred Lhoest
A défaut de déjà disposer de nombreux éléments de décor, nous en avons improvisé quelques uns, histoire de voir que cela peut donner. Il est évident qu'il faut parfois peu de choses pour "donner du relief" à une ES: quelques cartons ou sachets chiffonnés glissés sous les tapis pour simuler des collines, un peu de frigolite pour "faire neige" (gag garanti lorsque une voiture sort et va se planter dans les flocons de frigolite pour les répandre sur la piste...), etc...
Dario Pirovano en action sur l'une des ES les plus délicates avec ses plaques Ninco "terre". Ca ne glisse pas plus mais cela rend les voitures assez instables. Les voitures longues et dotées de suspension étaient ici légèrement avantagées.
Un autre juge de paix: cette ES avec plaques SCX, Scalex et Ninco (pour les boucles): longue, glissante et étroite, il n'était pas évident d'y réaliser un chrono décent dans le temps imparti
L'ES "Carrera" était l'une des plus agréables à pratiquer: rapide mais assez glissante.
A l'issue de la première boucle, Dario (Ford RS 200) et Eddy Morlie (Lancia 037 SCX) s'accrochaient à moins d'une seconde d'Alain Loyens en groupe H. Mais par après, Alain devait se détacher irrésistiblement avec il est vrai une voiture de conception plus récente.
Appliqué, Yanick Morlie a dominé la catégorie "Junior" sur une Renault Clio Ninco
Grégoire et Jean Philippe devaient lutter tout au long de l'épreuve pour la troisième marche du podium. A noter que les concurrents évoluaient deux par deux de spéciale en spéciale. Pendant que l'un roule, l'autre ramasse...
Grand vainqueur de ce premier rallye32, Franz Adam.
La toute nouvelle Mitsu de chez Ninco devait effectuer ses grands débuts en compétition à l'occasion de cette épreuve et ce avec Alain de chez Hobby train à la poignée. Avec son pilote retenu pour des raisons familiales, ce nouveau bolide devait finalement demeurer en vitrine. On a pu toutefois effectuer quelques tours histoire de se rendre compte que cette voiture semble disposer d'atouts comparables à ceux de la Peugeot 307 de la même marque.
Vue (hélas seulement) en reconnaissance (les concurrents pouvaient venir avec plusieurs voitures pour les évaluer en reconnaissance): cette très jolie Ferrari en version rallye de chez SCX - Altaya.
NB: durant les reconnaissances, outre tester leur(s) voiture(s), les concurrents pouvaient également en profiter pour prendre quelques notes (choix du voltage de ES en ES, pièges à éviter, réglages de la poignée, etc...)
... tout comme cette bien mignonne Berlinette
Le Classement final:
1 Franz Adam Peugeot 307 Gr.A 261,09
2 Patrick Havet Peugeot 307 Gr.A 275,79
3 Grégoire Hans Hyundai Accent Gr.N 285,32
4 JP Toussaint Toyota Celica Gr.A 286,51
5 Laurent Havet Subaru Impreza Gr.A 289,93
6 Alain Loyens Porsche 911 Gr.H 290,49
7 Eddy Morlie Lancia 037 Gr.H 304,86
8 Eric Romain Peugeot 307 Gr.A 308,81
9 Dario Pirovano Ford RS200 Gr.H 309,40
10 Le Dube Renault Mégane Gr.A 318,81
11 Fernando Corral Peugeot 206 Gr.A 329,09
12 Yanick Morlie Renault Clio Gr.A 332,99
13 Jean Loyens Renault Mégane Gr.A 338,47
14 Fred Lhoest Alfetta GTV Gr.H 339,34
15 Jonathan Lhoest Subaru Impreza Gr.N 342,68
16 Stéphane Lhoest Hyundai Accent Gr.N 357,55
17 David Dubelloy Renault Clio Gr.A 396,91
18 Antoine Romain Citroën Xsara Gr.N 419,45
Le Bilan - I - l'organisation
Après avoir «expérimenté » les catégories LMS32 et Belcar32 en « circuit de vitesse », le club d’Ecaussinnes s’est donc lancé dans la mise sur pied d’un premier « vrai » rallye à l’échelle 1/32 , à savoir une épreuve découpée en plusieurs « épreuves spéciales » que les concurrents devaient parcourir successivement au sein de plusieurs boucles et à l’intérieur d’un timing à respecter.
Cette première organisation s’est révélée pleinement réussie. On craignait d’éventuels pépins techniques toujours possibles sur des pistes non permanentes : il n’en a rien été. A l’exception d’une petite chute de tension sur une portion de l’ES « Scalex – SCX », aucun soucis technique n’est venu perturber cette journée. Quand on sait qu’il a tout de même fallu monter 5 circuits différents avec leur propre alimentation, prise poignée et système de chronométrage, on peut parler de surprise particulièrement agréable même si nous avions fait le maximum (dans la limite toutefois de nos moyens) pour éviter les écueils techniques. Les cinq ES ont été assemblées par cinq personnes le vendredi soir et strictement tout (pistes, socles, accessoires, décor) a « disparu » des locaux occupés un peu plus de deux heures après la fin de la vingtième et dernière ES du dimanche…
La mise sur pied de cette épreuve a été rendue possible par le fait que le club d’Ecaussinnes est installé dans une école. Si nous ne disposons que d’un local permanent, nous pouvons toutefois nous « répandre » dans un couloir mais également dans plusieurs classes inoccupées durant les week-ends et les périodes de congés scolaires. Le tout étant bien entendu de faire « disparaître » toute trace de notre occupation dès le week-end terminé…
Ceci dit, le club d’Ecaussinnes a voulu également « ouvrir la voie » pour ce genre d’épreuve. Oui, il est donc possible de mettre sur pied un rallye "scalex" hors d’Espagne…, d’y attirer un plateau intéressant et de procurer des sensations une fois encore inédites aux participants.
Reconnaissons toutefois que malgré une installation et une « désinstallation » assez rapides et manifestement fiables, ce genre d’épreuve exige toutefois une préparation et une mise au point relativement exigeantes. S’il est désormais bien probable que le club d’Ecaussinnes devrait être en mesure de renouveler ce genre d’épreuve, ce ne sera sans doute - tout au moins dans les conditions actuelles - qu’au rythme de +/- (…) deux épreuves par an. Si toutefois il y a réelle motivation pour ce genre de course (et possibilité de se glisser dans un calendrier déjà bien, bien chargé...), ceci est donc également un « appel du pied » à d’autres clubs susceptibles de mettre sur pied ce genre de manifestation. On peut également imaginer des « synergies » comme cela se pratique en Espagne, à savoir plusieurs clubs qui mettent leur matériel et leurs … membres en commun pour la mise sur pied de ce genre d’épreuve. Fort de sa première expérience, le club d’Ecaussinnes peut d’ailleurs fournir divers recommandations. L’une d’entre elles consiste évidemment à disposer de pistes et d’accessoires pleinement fiables ainsi que d’un timing bien conçu pour éviter tout risque d’embouteillage ou de « tamponnage » d’une ES à l’autre… Dans ce dernier domaine, tout s’est très bien déroulé. D’une part, les concurrents ont rapidement compris et appliqué les règles du jeu et, d’autre part, il faut ajouter que pour cette première, le timing avait été calculé suffisamment largement. Tellement que la plupart des concurrents finissaient chacune de leur boucle de 5 ES avec de 4 à 8 minutes d’avance sur l’horaire « idéal »… Le temps d’assistance (10 minutes en fin de boucle durant lesquelles on peut travailler sur sa voiture) était également surdimensionné puisque bon nombre de concurrents se contentaient de nettoyer pneus et tresses avant de déposer la voiture dans le parc fermé. Ce type d’épreuve s’avère en fait très peu exigeant pour les mécaniques et il est à supposer que cinq minutes d’assistance par boucle auraient largement suffi.
Outre la nécessité de disposer de vastes installations pour assembler les ES, le rallye peut également être rapidement victime d’un éventuel succès d’affluence. En effet, il n’est possible que de faire rouler un nombre de concurrents équivalent au nombre d’ES. Donc, les temps d’attente peuvent devenir assez fastidieux en cas de plateau plus conséquent et/ou d'ES en nombre insuffisant. Il faut alors s’y résigner… ou bien alors multiplier les ES ou encore répartir les concurrents en plusieurs séances comme cela se pratique en Espagne… Ici, avec 18 concurrents, le rallye a pu débuter à 13 heures pour se terminer vers 18 h 45. Comme on l’a dit plus haut, il est sans doute possible de gagner du temps en raccourcissant, entre autres, les temps d’assistance.
Mais si le temps de pilotage peut apparaître bien réduit par rapport au temps passé dans les locaux de course, on s’est tout de même rendu compte que les concurrents prenaient également plaisir à disposer de différents temps de pause durant la journée ne fut ce que pour aller voir les autres concurrents parcourir les ES dispersées ici dans trois locaux différents… L’ambiance fut l’un des autres points positifs de cette journée : l’attrait de l’inédit ? le découpage de l’épreuve ? l'ambiance particulière que procure la dispersion des concurrents dans plusieurs locaux ? La succession des différentes phases d'un rallye (reconnaissances, épreuves spéciales, pointage, parc d'assistance, attente entre deux boucles, ...) ? Toujours est il que ce fut bien agréable à vivre.
Le Bilan - II - Les voitures
Pour cette première expérience, les voitures avaient été réparties dans trois catégories. Gr N = voitures SCX proches de la série et reproduisant des bolides de rallye d’après 1985. Gr A = voitures toutes marques reproduisant des bolides de rallye d’après 1985 (GR A, GR N, Super 1600, Kit Car, …) et pouvant recevoir des modifications plus amples (ex : moteurs et trains roulants libres, possibilté de descendre le poids de la carrosserie à 25 grammes, etc…). Enfin, GR H = même libertés qu’en GR A mais avec des voitures de toutes marques reproduisant des bolides de rallye d’avant 1986 (GR B, GR 4, etc…).
A défaut d’expérience et en souhaitant éviter une dispersion trop prononcée des voitures dans plein de catégories différentes (cela se pratique en Espagne mais avec des plateaux nettement plus conséquents…), il fallait bien fixer une première classification….
Si en GR N, les plateaux devraient apparaître équilibrés (les 4 X 4 de chez SCX sont dotées de caractéristiques – poids, empattement, pièces – quasi identiques). En revanche, aussi bien en Gr A qu’en GR H, quelques « épouvantails » sont rapidement apparus. D’une manière générale, du Ninco « sur suspension » semble disposer d’un avantage certain et ce même sur des pistes certes techniques mais tout de même dépourvues de toute cassure ou bosse trop prononcée. On a ainsi vu des Peugeot 307 en GR A et une Porsche 911 SC en GR H particulièrement redoutables. Le doublé des Peugeot au Scratch s’explique certes par les atouts de base de ces voitures et par le talent incontestable des pilotes français mais également par une préparation plus affûtée. Alors que pour cette première, la plupart des concurrents se sont présentés avec des voitures quasiment d’origine (avec carrosseries certes dévissées et de temps à autre un peu de lest), les Français avaient profité des libertés du règlement en GR A pour , en toute logique, quelque peu optimiser les bases pourtant déjà bien performantes de leurs Peugeot : jantes et pneus Fly Racing, ont ainsi semble t’il ainsi constitué des atouts supplémentaires. Les poignées avec frein réglable se sont également avérées de précieuses alliées pour leurs utilisateurs (ex : les pilotes français et Jean Philippe Toussaint). Dans les portions techniques, du frein atténué voire carrément supprimé permet en effet un pilotage moins heurté.
Quelles leçons en tirer pour l’avenir ? Tout d’abord inciter les concurrents qui choisissent de rouler en Gr A ou en Gr H de tout de même profiter des libertés du règlement technique pour optimiser leurs voitures tout comme l’ont fait les pilotes français. Ces retouches apparaissent en outre à la portée de la plupart des concurrents et assez peu coûteuses (ex : quelques euros pour un potentiomètre permettant d’atténuer les effets du frein). Ensuite, du côté du règlement technique, il faudrait sans doute essayer de voir ce qu’il est possible d’envisager pour éviter que d’autres rallyes à venir ne se transforment éventuellement et un peu trop rapidement en « Coupe Ninco avec suspensions» afin de préserver, tout comme, entre autres, en LMS32 et en Belcar32, ce qui fait une partie du charme de notre hobby: la possibilité d’utiliser son bolide préféré avec des chances au moins honorables de bien figurer au sein d’un plateau varié.
Un récapitulatif des meilleurs performers de ce rallye (disputé en 20 ES):
Franz Adam: 19 x 1e ... - 1 X 2e
Patrick Havet: 1 X 1e - 13 X 2e - 3 X 3e - 2 X 4e
Grégoire Hans: 2 X 2e - 3 X 3e - 9 X 4e - 2 X 5e - 2 X 6e
Alain Loyens: 2 X 2e - 3 X 3e - 1 X 4e - 5 X 5e - 4 X 6e
Eric Romain: 2 X 2e - 2 X 5e - 2 X 6e
Jean Philippe: 6 X 3e - 4 X 4e - 4 X 5e - 6 X 6e
Laurent Havet: 4 X 3e - 4 X 4e - 3 X 5e - 5 X 6e
Dario Pirovano: 1 X 3e - 1 X 5e
Eddy Morlie: 2 X 5e - 1 X 6e
Nandooo: 1 X 6e
Week-end faste pour Peugeot en rallye... puisque après la victoire de Gronhom en Finlande, c'est à un autre succès de la marque au Lion auquel nous avons assisté ce dimanche en ... Belgique, à Ecaussinnes.
Et si Loeb n'a pas apporté un enième succès français du côté des pilotes, ce sont bien deux concurrents d'Outre Quiévrain - Franz Adam et Patrick Havet - qui ont signé un beau doublé à La Follie, tous deux sur 307 Ninco.
A la troisième place, on trouve Grégoire Hans sur une Hyundai ... Gr N (SCX quasi de série) qui a dû lui lutter durant l'essentiel de l'épreuve contre Jean Philippe Toussaint (Toyota Celica Ninco).
Cinquième, Laurent Havet (Subaru Ninco) complète le joli succès français et devance - de justesse - le vainqueur de la catégorie "GR H" (Répliques de voitures de rallye d'avant 1986), Alain Loyens qui pilotait une Porsche 911 SC Ninco.
En catégorie Junior, Yannick Morlie s'impose sur une Renault Clio Ninco.
D'une manière générale ce premier "vrai" rallye 1/32 organisé à Ecaussinnes s'est déroulé dans une très bonne ambiance et dans de bonnes conditions de course avec - entre autres points positifs - un sans faute au niveau technique (pistes, chronos, accessoires, encodage des chronos, ...) et des concurrents manifestement enchantés par cette première expérience.
J'en profite ici pour à nouveau remercier Jean Philippe (et son épouse pour les sandwichs), Grégoire, Eric Romain, Jean Loyens (pour le coup de main à la direction de course), Alain de chez Hobby Trains de Charleroi pour le prêt de l'équivalent de deux ES complètes Ninco ainsi que les dix huit concurrents présents pour leur enthousiasme.
Dix huit voitures pour ce premier rendez vous "rallye" dont 10 Gr A, 4 Gr H et 4 Gr N
Le tiercé final avec un doublé imparable de deux Peugeot Ninco françaises devant une Gr N (Hyundai Accent SCX)
Les premiers lauréats: Franz, Patrick et Greg au Scratch. Franz en Gr A, Greg en Gr N, Alain en Gr H et Yanick en Junior.
Tout comme la Peugeot 307 en Gr A, la Porsche Ninco apparait également comme un "épouvantail" en Gr H.
Dans un décor "neige", la Renault Clio de Yanick, vainqueur en Junior
Dans un décor quelque peu ..."gothique" (des éléments provenaient en fait d'une club de jeux de simulation...), l'Alfetta Gom de fred Lhoest
A défaut de déjà disposer de nombreux éléments de décor, nous en avons improvisé quelques uns, histoire de voir que cela peut donner. Il est évident qu'il faut parfois peu de choses pour "donner du relief" à une ES: quelques cartons ou sachets chiffonnés glissés sous les tapis pour simuler des collines, un peu de frigolite pour "faire neige" (gag garanti lorsque une voiture sort et va se planter dans les flocons de frigolite pour les répandre sur la piste...), etc...
Dario Pirovano en action sur l'une des ES les plus délicates avec ses plaques Ninco "terre". Ca ne glisse pas plus mais cela rend les voitures assez instables. Les voitures longues et dotées de suspension étaient ici légèrement avantagées.
Un autre juge de paix: cette ES avec plaques SCX, Scalex et Ninco (pour les boucles): longue, glissante et étroite, il n'était pas évident d'y réaliser un chrono décent dans le temps imparti
L'ES "Carrera" était l'une des plus agréables à pratiquer: rapide mais assez glissante.
A l'issue de la première boucle, Dario (Ford RS 200) et Eddy Morlie (Lancia 037 SCX) s'accrochaient à moins d'une seconde d'Alain Loyens en groupe H. Mais par après, Alain devait se détacher irrésistiblement avec il est vrai une voiture de conception plus récente.
Appliqué, Yanick Morlie a dominé la catégorie "Junior" sur une Renault Clio Ninco
Grégoire et Jean Philippe devaient lutter tout au long de l'épreuve pour la troisième marche du podium. A noter que les concurrents évoluaient deux par deux de spéciale en spéciale. Pendant que l'un roule, l'autre ramasse...
Grand vainqueur de ce premier rallye32, Franz Adam.
La toute nouvelle Mitsu de chez Ninco devait effectuer ses grands débuts en compétition à l'occasion de cette épreuve et ce avec Alain de chez Hobby train à la poignée. Avec son pilote retenu pour des raisons familiales, ce nouveau bolide devait finalement demeurer en vitrine. On a pu toutefois effectuer quelques tours histoire de se rendre compte que cette voiture semble disposer d'atouts comparables à ceux de la Peugeot 307 de la même marque.
Vue (hélas seulement) en reconnaissance (les concurrents pouvaient venir avec plusieurs voitures pour les évaluer en reconnaissance): cette très jolie Ferrari en version rallye de chez SCX - Altaya.
NB: durant les reconnaissances, outre tester leur(s) voiture(s), les concurrents pouvaient également en profiter pour prendre quelques notes (choix du voltage de ES en ES, pièges à éviter, réglages de la poignée, etc...)
... tout comme cette bien mignonne Berlinette
Le Classement final:
1 Franz Adam Peugeot 307 Gr.A 261,09
2 Patrick Havet Peugeot 307 Gr.A 275,79
3 Grégoire Hans Hyundai Accent Gr.N 285,32
4 JP Toussaint Toyota Celica Gr.A 286,51
5 Laurent Havet Subaru Impreza Gr.A 289,93
6 Alain Loyens Porsche 911 Gr.H 290,49
7 Eddy Morlie Lancia 037 Gr.H 304,86
8 Eric Romain Peugeot 307 Gr.A 308,81
9 Dario Pirovano Ford RS200 Gr.H 309,40
10 Le Dube Renault Mégane Gr.A 318,81
11 Fernando Corral Peugeot 206 Gr.A 329,09
12 Yanick Morlie Renault Clio Gr.A 332,99
13 Jean Loyens Renault Mégane Gr.A 338,47
14 Fred Lhoest Alfetta GTV Gr.H 339,34
15 Jonathan Lhoest Subaru Impreza Gr.N 342,68
16 Stéphane Lhoest Hyundai Accent Gr.N 357,55
17 David Dubelloy Renault Clio Gr.A 396,91
18 Antoine Romain Citroën Xsara Gr.N 419,45
Le Bilan - I - l'organisation
Après avoir «expérimenté » les catégories LMS32 et Belcar32 en « circuit de vitesse », le club d’Ecaussinnes s’est donc lancé dans la mise sur pied d’un premier « vrai » rallye à l’échelle 1/32 , à savoir une épreuve découpée en plusieurs « épreuves spéciales » que les concurrents devaient parcourir successivement au sein de plusieurs boucles et à l’intérieur d’un timing à respecter.
Cette première organisation s’est révélée pleinement réussie. On craignait d’éventuels pépins techniques toujours possibles sur des pistes non permanentes : il n’en a rien été. A l’exception d’une petite chute de tension sur une portion de l’ES « Scalex – SCX », aucun soucis technique n’est venu perturber cette journée. Quand on sait qu’il a tout de même fallu monter 5 circuits différents avec leur propre alimentation, prise poignée et système de chronométrage, on peut parler de surprise particulièrement agréable même si nous avions fait le maximum (dans la limite toutefois de nos moyens) pour éviter les écueils techniques. Les cinq ES ont été assemblées par cinq personnes le vendredi soir et strictement tout (pistes, socles, accessoires, décor) a « disparu » des locaux occupés un peu plus de deux heures après la fin de la vingtième et dernière ES du dimanche…
La mise sur pied de cette épreuve a été rendue possible par le fait que le club d’Ecaussinnes est installé dans une école. Si nous ne disposons que d’un local permanent, nous pouvons toutefois nous « répandre » dans un couloir mais également dans plusieurs classes inoccupées durant les week-ends et les périodes de congés scolaires. Le tout étant bien entendu de faire « disparaître » toute trace de notre occupation dès le week-end terminé…
Ceci dit, le club d’Ecaussinnes a voulu également « ouvrir la voie » pour ce genre d’épreuve. Oui, il est donc possible de mettre sur pied un rallye "scalex" hors d’Espagne…, d’y attirer un plateau intéressant et de procurer des sensations une fois encore inédites aux participants.
Reconnaissons toutefois que malgré une installation et une « désinstallation » assez rapides et manifestement fiables, ce genre d’épreuve exige toutefois une préparation et une mise au point relativement exigeantes. S’il est désormais bien probable que le club d’Ecaussinnes devrait être en mesure de renouveler ce genre d’épreuve, ce ne sera sans doute - tout au moins dans les conditions actuelles - qu’au rythme de +/- (…) deux épreuves par an. Si toutefois il y a réelle motivation pour ce genre de course (et possibilité de se glisser dans un calendrier déjà bien, bien chargé...), ceci est donc également un « appel du pied » à d’autres clubs susceptibles de mettre sur pied ce genre de manifestation. On peut également imaginer des « synergies » comme cela se pratique en Espagne, à savoir plusieurs clubs qui mettent leur matériel et leurs … membres en commun pour la mise sur pied de ce genre d’épreuve. Fort de sa première expérience, le club d’Ecaussinnes peut d’ailleurs fournir divers recommandations. L’une d’entre elles consiste évidemment à disposer de pistes et d’accessoires pleinement fiables ainsi que d’un timing bien conçu pour éviter tout risque d’embouteillage ou de « tamponnage » d’une ES à l’autre… Dans ce dernier domaine, tout s’est très bien déroulé. D’une part, les concurrents ont rapidement compris et appliqué les règles du jeu et, d’autre part, il faut ajouter que pour cette première, le timing avait été calculé suffisamment largement. Tellement que la plupart des concurrents finissaient chacune de leur boucle de 5 ES avec de 4 à 8 minutes d’avance sur l’horaire « idéal »… Le temps d’assistance (10 minutes en fin de boucle durant lesquelles on peut travailler sur sa voiture) était également surdimensionné puisque bon nombre de concurrents se contentaient de nettoyer pneus et tresses avant de déposer la voiture dans le parc fermé. Ce type d’épreuve s’avère en fait très peu exigeant pour les mécaniques et il est à supposer que cinq minutes d’assistance par boucle auraient largement suffi.
Outre la nécessité de disposer de vastes installations pour assembler les ES, le rallye peut également être rapidement victime d’un éventuel succès d’affluence. En effet, il n’est possible que de faire rouler un nombre de concurrents équivalent au nombre d’ES. Donc, les temps d’attente peuvent devenir assez fastidieux en cas de plateau plus conséquent et/ou d'ES en nombre insuffisant. Il faut alors s’y résigner… ou bien alors multiplier les ES ou encore répartir les concurrents en plusieurs séances comme cela se pratique en Espagne… Ici, avec 18 concurrents, le rallye a pu débuter à 13 heures pour se terminer vers 18 h 45. Comme on l’a dit plus haut, il est sans doute possible de gagner du temps en raccourcissant, entre autres, les temps d’assistance.
Mais si le temps de pilotage peut apparaître bien réduit par rapport au temps passé dans les locaux de course, on s’est tout de même rendu compte que les concurrents prenaient également plaisir à disposer de différents temps de pause durant la journée ne fut ce que pour aller voir les autres concurrents parcourir les ES dispersées ici dans trois locaux différents… L’ambiance fut l’un des autres points positifs de cette journée : l’attrait de l’inédit ? le découpage de l’épreuve ? l'ambiance particulière que procure la dispersion des concurrents dans plusieurs locaux ? La succession des différentes phases d'un rallye (reconnaissances, épreuves spéciales, pointage, parc d'assistance, attente entre deux boucles, ...) ? Toujours est il que ce fut bien agréable à vivre.
Le Bilan - II - Les voitures
Pour cette première expérience, les voitures avaient été réparties dans trois catégories. Gr N = voitures SCX proches de la série et reproduisant des bolides de rallye d’après 1985. Gr A = voitures toutes marques reproduisant des bolides de rallye d’après 1985 (GR A, GR N, Super 1600, Kit Car, …) et pouvant recevoir des modifications plus amples (ex : moteurs et trains roulants libres, possibilté de descendre le poids de la carrosserie à 25 grammes, etc…). Enfin, GR H = même libertés qu’en GR A mais avec des voitures de toutes marques reproduisant des bolides de rallye d’avant 1986 (GR B, GR 4, etc…).
A défaut d’expérience et en souhaitant éviter une dispersion trop prononcée des voitures dans plein de catégories différentes (cela se pratique en Espagne mais avec des plateaux nettement plus conséquents…), il fallait bien fixer une première classification….
Si en GR N, les plateaux devraient apparaître équilibrés (les 4 X 4 de chez SCX sont dotées de caractéristiques – poids, empattement, pièces – quasi identiques). En revanche, aussi bien en Gr A qu’en GR H, quelques « épouvantails » sont rapidement apparus. D’une manière générale, du Ninco « sur suspension » semble disposer d’un avantage certain et ce même sur des pistes certes techniques mais tout de même dépourvues de toute cassure ou bosse trop prononcée. On a ainsi vu des Peugeot 307 en GR A et une Porsche 911 SC en GR H particulièrement redoutables. Le doublé des Peugeot au Scratch s’explique certes par les atouts de base de ces voitures et par le talent incontestable des pilotes français mais également par une préparation plus affûtée. Alors que pour cette première, la plupart des concurrents se sont présentés avec des voitures quasiment d’origine (avec carrosseries certes dévissées et de temps à autre un peu de lest), les Français avaient profité des libertés du règlement en GR A pour , en toute logique, quelque peu optimiser les bases pourtant déjà bien performantes de leurs Peugeot : jantes et pneus Fly Racing, ont ainsi semble t’il ainsi constitué des atouts supplémentaires. Les poignées avec frein réglable se sont également avérées de précieuses alliées pour leurs utilisateurs (ex : les pilotes français et Jean Philippe Toussaint). Dans les portions techniques, du frein atténué voire carrément supprimé permet en effet un pilotage moins heurté.
Quelles leçons en tirer pour l’avenir ? Tout d’abord inciter les concurrents qui choisissent de rouler en Gr A ou en Gr H de tout de même profiter des libertés du règlement technique pour optimiser leurs voitures tout comme l’ont fait les pilotes français. Ces retouches apparaissent en outre à la portée de la plupart des concurrents et assez peu coûteuses (ex : quelques euros pour un potentiomètre permettant d’atténuer les effets du frein). Ensuite, du côté du règlement technique, il faudrait sans doute essayer de voir ce qu’il est possible d’envisager pour éviter que d’autres rallyes à venir ne se transforment éventuellement et un peu trop rapidement en « Coupe Ninco avec suspensions» afin de préserver, tout comme, entre autres, en LMS32 et en Belcar32, ce qui fait une partie du charme de notre hobby: la possibilité d’utiliser son bolide préféré avec des chances au moins honorables de bien figurer au sein d’un plateau varié.
Un récapitulatif des meilleurs performers de ce rallye (disputé en 20 ES):
Franz Adam: 19 x 1e ... - 1 X 2e
Patrick Havet: 1 X 1e - 13 X 2e - 3 X 3e - 2 X 4e
Grégoire Hans: 2 X 2e - 3 X 3e - 9 X 4e - 2 X 5e - 2 X 6e
Alain Loyens: 2 X 2e - 3 X 3e - 1 X 4e - 5 X 5e - 4 X 6e
Eric Romain: 2 X 2e - 2 X 5e - 2 X 6e
Jean Philippe: 6 X 3e - 4 X 4e - 4 X 5e - 6 X 6e
Laurent Havet: 4 X 3e - 4 X 4e - 3 X 5e - 5 X 6e
Dario Pirovano: 1 X 3e - 1 X 5e
Eddy Morlie: 2 X 5e - 1 X 6e
Nandooo: 1 X 6e