Post by stephmartin on Aug 8, 2005 14:23:39 GMT 1
Pour cette première expérience, les voitures avaient été réparties dans trois catégories. Gr N = voitures SCX proches de la série et reproduisant des bolides de rallye d’après 1985. Gr A = voitures toutes marques reproduisant des bolides de rallye d’après 1985 (GR A, GR N, Super 1600, Kit Car, …) et pouvant recevoir des modifications plus amples (ex : moteurs et trains roulants libres, possibilté de descendre le poids de la carrosserie à 25 grammes, etc…). Enfin, GR H = même libertés qu’en GR A mais avec des voitures de toutes marques reproduisant des bolides de rallye d’avant 1986 (GR B, GR 4, etc…).
A défaut d’expérience et en souhaitant éviter une dispersion trop prononcée des voitures dans plein de catégories différentes (cela se pratique en Espagne mais avec des plateaux nettement plus conséquents…), il fallait bien fixer une première classification….
Si en GR N, les plateaux devraient apparaître équilibrés (les 4 X 4 de chez SCX sont dotées de caractéristiques – poids, empattement, pièces – quasi identiques). En revanche, aussi bien en Gr A qu’en GR H, quelques « épouvantails » sont rapidement apparus. D’une manière générale, du Ninco « sur suspension » semble disposer d’un avantage certain et ce même sur des pistes certes techniques mais tout de même dépourvues de toute cassure ou bosse trop prononcée. On a ainsi vu des Peugeot 307 en GR A et une Porsche 911 SC en GR H particulièrement redoutables. Le doublé des Peugeot au Scratch s’explique certes par les atouts de base de ces voitures et par le talent incontestable des pilotes français mais également par une préparation plus affûtée. Alors que pour cette première, la plupart des concurrents se sont présentés avec des voitures quasiment d’origine (avec carrosseries certes dévissées et de temps à autre un peu de lest), les Français avaient profité des libertés du règlement en GR A pour , en toute logique, quelque peu optimiser les bases pourtant déjà bien performantes de leurs Peugeot : jantes et pneus Fly Racing, ont ainsi semble t’il ainsi constitué des atouts supplémentaires. Les poignées avec frein réglable se sont également avérées de précieuses alliées pour leurs utilisateurs (ex : les pilotes français et Jean Philippe Toussaint). Dans les portions techniques, du frein atténué voire carrément supprimé permet en effet un pilotage moins heurté.
Quelles leçons en tirer pour l’avenir ? Tout d’abord inciter les concurrents qui choisissent de rouler en Gr A ou en Gr H de tout de même profiter des libertés du règlement technique pour optimiser leurs voitures tout comme l’ont fait les pilotes français. Ces retouches apparaissent en outre à la portée de la plupart des concurrents et assez peu coûteuses (ex : quelques euros pour un potentiomètre permettant d’atténuer les effets du frein). Ensuite, du côté du règlement technique, il faudrait sans doute essayer de voir ce qu’il est possible d’envisager pour éviter que d’autres rallyes à venir ne se transforment éventuellement et un peu trop rapidement en « Coupe Ninco avec suspensions» afin de préserver, tout comme, entre autres, en LMS32 et en Belcar32, ce qui fait une partie du charme de notre hobby: la possibilité d’utiliser son bolide préféré avec des chances au moins honorables de bien figurer au sein d’un plateau varié.
A défaut d’expérience et en souhaitant éviter une dispersion trop prononcée des voitures dans plein de catégories différentes (cela se pratique en Espagne mais avec des plateaux nettement plus conséquents…), il fallait bien fixer une première classification….
Si en GR N, les plateaux devraient apparaître équilibrés (les 4 X 4 de chez SCX sont dotées de caractéristiques – poids, empattement, pièces – quasi identiques). En revanche, aussi bien en Gr A qu’en GR H, quelques « épouvantails » sont rapidement apparus. D’une manière générale, du Ninco « sur suspension » semble disposer d’un avantage certain et ce même sur des pistes certes techniques mais tout de même dépourvues de toute cassure ou bosse trop prononcée. On a ainsi vu des Peugeot 307 en GR A et une Porsche 911 SC en GR H particulièrement redoutables. Le doublé des Peugeot au Scratch s’explique certes par les atouts de base de ces voitures et par le talent incontestable des pilotes français mais également par une préparation plus affûtée. Alors que pour cette première, la plupart des concurrents se sont présentés avec des voitures quasiment d’origine (avec carrosseries certes dévissées et de temps à autre un peu de lest), les Français avaient profité des libertés du règlement en GR A pour , en toute logique, quelque peu optimiser les bases pourtant déjà bien performantes de leurs Peugeot : jantes et pneus Fly Racing, ont ainsi semble t’il ainsi constitué des atouts supplémentaires. Les poignées avec frein réglable se sont également avérées de précieuses alliées pour leurs utilisateurs (ex : les pilotes français et Jean Philippe Toussaint). Dans les portions techniques, du frein atténué voire carrément supprimé permet en effet un pilotage moins heurté.
Quelles leçons en tirer pour l’avenir ? Tout d’abord inciter les concurrents qui choisissent de rouler en Gr A ou en Gr H de tout de même profiter des libertés du règlement technique pour optimiser leurs voitures tout comme l’ont fait les pilotes français. Ces retouches apparaissent en outre à la portée de la plupart des concurrents et assez peu coûteuses (ex : quelques euros pour un potentiomètre permettant d’atténuer les effets du frein). Ensuite, du côté du règlement technique, il faudrait sans doute essayer de voir ce qu’il est possible d’envisager pour éviter que d’autres rallyes à venir ne se transforment éventuellement et un peu trop rapidement en « Coupe Ninco avec suspensions» afin de préserver, tout comme, entre autres, en LMS32 et en Belcar32, ce qui fait une partie du charme de notre hobby: la possibilité d’utiliser son bolide préféré avec des chances au moins honorables de bien figurer au sein d’un plateau varié.