Post by stephmartin on Aug 8, 2005 14:20:03 GMT 1
Après avoir «expérimenté » les catégories LMS32 et Belcar32 en « circuit de vitesse », le club d’Ecaussinnes s’est donc lancé dans la mise sur pied d’un premier « vrai » rallye à l’échelle 1/32 , à savoir une épreuve découpée en plusieurs « épreuves spéciales » que les concurrents devaient parcourir successivement au sein de plusieurs boucles et à l’intérieur d’un timing à respecter.
Cette première organisation s’est révélée pleinement réussie. On craignait d’éventuels pépins techniques toujours possibles sur des pistes non permanentes : il n’en a rien été. A l’exception d’une petite chute de tension sur une portion de l’ES « Scalex – SCX », aucun soucis technique n’est venu perturber cette journée. Quand on sait qu’il a tout de même fallu monter 5 circuits différents avec leur propre alimentation, prise poignée et système de chronométrage, on peut parler de surprise particulièrement agréable même si nous avions fait le maximum (dans la limite toutefois de nos moyens) pour éviter les écueils techniques. Les cinq ES ont été assemblées par cinq personnes le vendredi soir et strictement tout (pistes, socles, accessoires, décor) a « disparu » des locaux occupés un peu plus de deux heures après la fin de la vingtième et dernière ES du dimanche…
La mise sur pied de cette épreuve a été rendue possible par le fait que le club d’Ecaussinnes est installé dans une école. Si nous ne disposons que d’un local permanent, nous pouvons toutefois nous « répandre » dans un couloir mais également dans plusieurs classes inoccupées durant les week-ends et les périodes de congés scolaires. Le tout étant bien entendu de faire « disparaître » toute trace de notre occupation dès le week-end terminé…
Ceci dit, le club d’Ecaussinnes a voulu également « ouvrir la voie » pour ce genre d’épreuve. Oui, il est donc possible de mettre sur pied un rallye "scalex" hors d’Espagne…, d’y attirer un plateau intéressant et de procurer des sensations une fois encore inédites aux participants.
Reconnaissons toutefois que malgré une installation et une « désinstallation » assez rapides et manifestement fiables, ce genre d’épreuve exige toutefois une préparation et une mise au point relativement exigeantes. S’il est désormais bien probable que le club d’Ecaussinnes devrait être en mesure de renouveler ce genre d’épreuve, ce ne sera sans doute - tout au moins dans les conditions actuelles - qu’au rythme de +/- (…) deux épreuves par an. Si toutefois il y a réelle motivation pour ce genre de course (et possibilité de se glisser dans un calendrier déjà bien, bien chargé...), ceci est donc également un « appel du pied » à d’autres clubs susceptibles de mettre sur pied ce genre de manifestation. On peut également imaginer des « synergies » comme cela se pratique en Espagne, à savoir plusieurs clubs qui mettent leur matériel et leurs … membres en commun pour la mise sur pied de ce genre d’épreuve. Fort de sa première expérience, le club d’Ecaussinnes peut d’ailleurs fournir divers recommandations. L’une d’entre elles consiste évidemment à disposer de pistes et d’accessoires pleinement fiables ainsi que d’un timing bien conçu pour éviter tout risque d’embouteillage ou de « tamponnage » d’une ES à l’autre… Dans ce dernier domaine, tout s’est très bien déroulé. D’une part, les concurrents ont rapidement compris et appliqué les règles du jeu et, d’autre part, il faut ajouter que pour cette première, le timing avait été calculé suffisamment largement. Tellement que la plupart des concurrents finissaient chacune de leur boucle de 5 ES avec de 4 à 8 minutes d’avance sur l’horaire « idéal »… Le temps d’assistance (10 minutes en fin de boucle durant lesquelles on peut travailler sur sa voiture) était également surdimensionné puisque bon nombre de concurrents se contentaient de nettoyer pneus et tresses avant de déposer la voiture dans le parc fermé. Ce type d’épreuve s’avère en fait très peu exigeant pour les mécaniques et il est à supposer que cinq minutes d’assistance par boucle auraient largement suffi.
Outre la nécessité de disposer de vastes installations pour assembler les ES, le rallye peut également être rapidement victime d’un éventuel succès d’affluence. En effet, il n’est possible que de faire rouler un nombre de concurrents équivalent au nombre d’ES. Donc, les temps d’attente peuvent devenir assez fastidieux en cas de plateau plus conséquent et/ou d'ES en nombre insuffisant. Il faut alors s’y résigner… ou bien alors multiplier les ES ou encore répartir les concurrents en plusieurs séances comme cela se pratique en Espagne… Ici, avec 18 concurrents, le rallye a pu débuter à 13 heures pour se terminer vers 18 h 45. Comme on l’a dit plus haut, il est sans doute possible de gagner du temps en raccourcissant, entre autres, les temps d’assistance.
Mais si le temps de pilotage peut apparaître bien réduit par rapport au temps passé dans les locaux de course, on s’est tout de même rendu compte que les concurrents prenaient également plaisir à disposer de différents temps de pause durant la journée ne fut ce que pour aller voir les autres concurrents parcourir les ES dispersées ici dans trois locaux différents… L’ambiance fut l’un des autres points positifs de cette journée : l’attrait de l’inédit ? le découpage de l’épreuve ? l'ambiance particulière que procure la dispersion des concurrents dans plusieurs locaux ? La succession des différentes phases d'un rallye (reconnaissances, épreuves spéciales, pointage, parc d'assistance, attente entre deux boucles, ...) ? Toujours est il que ce fut bien agréable à vivre.
Cette première organisation s’est révélée pleinement réussie. On craignait d’éventuels pépins techniques toujours possibles sur des pistes non permanentes : il n’en a rien été. A l’exception d’une petite chute de tension sur une portion de l’ES « Scalex – SCX », aucun soucis technique n’est venu perturber cette journée. Quand on sait qu’il a tout de même fallu monter 5 circuits différents avec leur propre alimentation, prise poignée et système de chronométrage, on peut parler de surprise particulièrement agréable même si nous avions fait le maximum (dans la limite toutefois de nos moyens) pour éviter les écueils techniques. Les cinq ES ont été assemblées par cinq personnes le vendredi soir et strictement tout (pistes, socles, accessoires, décor) a « disparu » des locaux occupés un peu plus de deux heures après la fin de la vingtième et dernière ES du dimanche…
La mise sur pied de cette épreuve a été rendue possible par le fait que le club d’Ecaussinnes est installé dans une école. Si nous ne disposons que d’un local permanent, nous pouvons toutefois nous « répandre » dans un couloir mais également dans plusieurs classes inoccupées durant les week-ends et les périodes de congés scolaires. Le tout étant bien entendu de faire « disparaître » toute trace de notre occupation dès le week-end terminé…
Ceci dit, le club d’Ecaussinnes a voulu également « ouvrir la voie » pour ce genre d’épreuve. Oui, il est donc possible de mettre sur pied un rallye "scalex" hors d’Espagne…, d’y attirer un plateau intéressant et de procurer des sensations une fois encore inédites aux participants.
Reconnaissons toutefois que malgré une installation et une « désinstallation » assez rapides et manifestement fiables, ce genre d’épreuve exige toutefois une préparation et une mise au point relativement exigeantes. S’il est désormais bien probable que le club d’Ecaussinnes devrait être en mesure de renouveler ce genre d’épreuve, ce ne sera sans doute - tout au moins dans les conditions actuelles - qu’au rythme de +/- (…) deux épreuves par an. Si toutefois il y a réelle motivation pour ce genre de course (et possibilité de se glisser dans un calendrier déjà bien, bien chargé...), ceci est donc également un « appel du pied » à d’autres clubs susceptibles de mettre sur pied ce genre de manifestation. On peut également imaginer des « synergies » comme cela se pratique en Espagne, à savoir plusieurs clubs qui mettent leur matériel et leurs … membres en commun pour la mise sur pied de ce genre d’épreuve. Fort de sa première expérience, le club d’Ecaussinnes peut d’ailleurs fournir divers recommandations. L’une d’entre elles consiste évidemment à disposer de pistes et d’accessoires pleinement fiables ainsi que d’un timing bien conçu pour éviter tout risque d’embouteillage ou de « tamponnage » d’une ES à l’autre… Dans ce dernier domaine, tout s’est très bien déroulé. D’une part, les concurrents ont rapidement compris et appliqué les règles du jeu et, d’autre part, il faut ajouter que pour cette première, le timing avait été calculé suffisamment largement. Tellement que la plupart des concurrents finissaient chacune de leur boucle de 5 ES avec de 4 à 8 minutes d’avance sur l’horaire « idéal »… Le temps d’assistance (10 minutes en fin de boucle durant lesquelles on peut travailler sur sa voiture) était également surdimensionné puisque bon nombre de concurrents se contentaient de nettoyer pneus et tresses avant de déposer la voiture dans le parc fermé. Ce type d’épreuve s’avère en fait très peu exigeant pour les mécaniques et il est à supposer que cinq minutes d’assistance par boucle auraient largement suffi.
Outre la nécessité de disposer de vastes installations pour assembler les ES, le rallye peut également être rapidement victime d’un éventuel succès d’affluence. En effet, il n’est possible que de faire rouler un nombre de concurrents équivalent au nombre d’ES. Donc, les temps d’attente peuvent devenir assez fastidieux en cas de plateau plus conséquent et/ou d'ES en nombre insuffisant. Il faut alors s’y résigner… ou bien alors multiplier les ES ou encore répartir les concurrents en plusieurs séances comme cela se pratique en Espagne… Ici, avec 18 concurrents, le rallye a pu débuter à 13 heures pour se terminer vers 18 h 45. Comme on l’a dit plus haut, il est sans doute possible de gagner du temps en raccourcissant, entre autres, les temps d’assistance.
Mais si le temps de pilotage peut apparaître bien réduit par rapport au temps passé dans les locaux de course, on s’est tout de même rendu compte que les concurrents prenaient également plaisir à disposer de différents temps de pause durant la journée ne fut ce que pour aller voir les autres concurrents parcourir les ES dispersées ici dans trois locaux différents… L’ambiance fut l’un des autres points positifs de cette journée : l’attrait de l’inédit ? le découpage de l’épreuve ? l'ambiance particulière que procure la dispersion des concurrents dans plusieurs locaux ? La succession des différentes phases d'un rallye (reconnaissances, épreuves spéciales, pointage, parc d'assistance, attente entre deux boucles, ...) ? Toujours est il que ce fut bien agréable à vivre.