Post by stephmartin on May 24, 2004 17:26:35 GMT 1
24 heures du Chesnay - plaidoyer pour une équipe. Je suis sincèrement désolé que le premier message parlant des 24 heures du Chesnay disputés ce week-end soit le (très long) texte qui suit mais, j’espère qu’après l’avoir lu, vous en comprendrez mieux la signification. Et je suis également désolé d’infliger ce long texte à des lecteurs absolument peu concernés par ce qui s’est passé ce week-end. Mais ce forum étant lu par de nombreux participants à ces 24 heures, j’ai également pensé qu’il était le plus indiqué pour accueillir mon (long) plaidoyer.
24 heures du Chenay 2004 : après avoir découvert cette épreuve et le système Davic en 2003, c’est avec grand plaisir que je me retrouvais une fois encore sur les bords de la grande piste Ninco du SCIF. Avec pour équipiers deux jeunes pilotes très rapides qui découvraient l’épreuve parisienne et un troisième avec qui je venais de partager une bien sympathique victoire lors d’une épreuve d’endurance en Belgique, le week-end s’annonçait prometteur : certes pour espérer y obtenir un résultat honorable mais avant toute chose pour y rechercher un maximum de plaisir sur un système de course que j’apprécie tout particulièrement depuis que je l’ai découvert l’an dernier.
Et, en effet, la première partie du week-end - c’est à dire celle s’étendant de l’arrivée des premières équipes le samedi matin jusqu’à l’arrivée des 24 heures à 15 heures – fut, malgré la fatigue et l’agitation inhérentes à ces manifestations, à la hauteur des espérances : une bonne ambiance (même si effectivement, le système de course génère parfois beaucoup d’animation voire même de temps à autre un peu trop d’excitation autour de la piste).
Notre quatuor formant l’équipe « Vanos » retiendra surtout une bonne entente tout au long du week-end, beaucoup de plaisir à mettre au point et à faire évoluer notre voiture pour en faire un bolide plus que convenable sur la piste ainsi qu’à nous confronter avec les 13 autres équipes présentes et ce bien entendu dans le plus grand respect de celles-ci (des plus « modestes » aux plus « huppées ») ainsi que des divers règlements et de l’organisation (qui a une fois de plus – et je ne me lasserai jamais d’insister la dessus - abattu un travail que l’on devine conséquent)
De la course, nous retiendrons notre belle prestation basée sur un équipage à la fois homogène et suffisamment performant et sur une voiture bien préparée car tout à la fois véloce et surtout extrêmement fiable. Nous nous souviendrons également de la super bourre qui nous a opposé durant une bonne partie de la nuit à, pour l’essentiel, une équipe mancelle et une équipe espagnole et ce pour la conquête (finalement victorieuse pour nous ) d’une quatrième place derrière le trio des favoris. Favoris que nous avons même pu approcher voire même un peu « titiller » grâce à notre voiture très fiable confrontée à des engins certes manifestement très bien affûtés mais également de temps à autre quelque peu perfectibles en fiabilité.
Cette longue introduction est destinée à bien traduire l'état d'esprit qui habitait notre équipe dimanche sur le coup de 15 heures à l’arrivée: une satisfaction simple mais pleine.
Ce sentiment fut malheureusement assez brutalement balayé peu après 15 heures. En effet, après l’annonce d’un contrôle technique effectué sur l’ensemble des voitures, des rumeurs commençaient à circuler sur des problèmes de conformité rencontrés sur de nombreuses voitures. En fait, il s’avérait que seules 5 des 14 voitures engagées demeuraient pleinement conformes. Déjà, nous nous imaginions d’éventuels moteurs, pneus ou axes non-conformes ou encore des lests non réglementairement placés et des carrosseries trop allégées, bref, des éléments réellement susceptibles de procurer un avantage sur la distance accomplie. Parmi les 9 posant problème, deux – en fait les 2 premières voitures classées - descendaient sous les 80 grammes réglementaires (…et ce pour quelques… dixièmes de grammes) alors que les 7 autres (dont la notre) ne portaient pas les …autocollants demandés pour masquer les puits de vis et destinés à empêcher que les vis des carrosseries ne tombent sur la piste (on peut rouler « dévissé » dans ces 24 heures) et ainsi éviter d’encombrer les rainures des rails et surtout pour éviter les courts circuits. Si , bien évidemment, ces autocollants étaient bien présents sur les voitures lors du contrôle technique effectué le samedi avant la course, manifestement, de nombreuses équipes avaient négligé de les remettre en place (par distraction ou pour espérer gagner un peu de temps lors des ouvertures et refermetures des carrosseries ?) lors de leurs (parfois nombreuses….) incursions aux stands.
Même si effectivement un règlement est censé exister pour être respecté afin d’assurer équité et justice entre tous les signataires de ce code, il est également d’autres traditions qui veulent qu’après une réunion, une saison, une année ou un mandat réussis, le président de club, le chef de l’état ou d‘entreprise, tout en se permettant d’insister sur certains problèmes qu’il ne souhaite plus revoir ou de rappeler à l’ordre certains « distraits » ou « négligents », proclament une amnistie plus ou moins étendue. Ainsi, après une édition des 24 heures du Chesnay dans l’ensemble réussie (entre autres, pas de voiture manifestement illégale- dans le sens ayant profité de certaines irrégularités techniques pour devancer ses rivales-, pas de problème majeur rencontré autour, sur et sous la piste, des concurrents dans l’ensemble satisfaits – enfin, c’est ce qui m’avait semblé ressentir), on aurait pu imaginer un président-organisateur déplorant certes quelques négligences mais qui profitant de précisément un week-end globalement réussi conclue cette manifestation en abattant sa carte « Clémence du Chef ».
En lieu et place, la mouche tombe dans le lait ou plutôt des sanctions tombent sur l’assemblée. Non seulement les pénalités apparaissent lourdes par rapport aux négligences (distractions ?) commises mais surtout assomment, franchement au hasard (ou alors qu’on me prouve le contraire…), une seule équipe semblant devoir "expier" seule les fautes du jour (mais également - comme j’ai cru le comprendre - du passé – que je n’ai absolument pas vécu, je tiens à le préciser…)
Pour en revenir à l’adhésif ayant permis de déclencher une justice pour le moins aléatoire, je tiens ici à préciser que sur la voiture de notre équipe « Vanos », il ne manquait que ce seul morceau sur les 4 autocollants exigés… Je me suis alors souvenu que lors de l’unique ouverture de notre voiture (je vous l’ai dit, la voiture s’est avérée très fiable…) effectuée le dimanche matin, j’avais spécialement confectionné 4 nouveaux petits adhésifs à utiliser lors de la remise en place de cette carrosserie et je me souviens tout aussi précisément les avoir placés sur l’auto comme exigé par le règlement. L’un d’entre eux a dû effectivement rapidement se détacher parce que probablement de l’essence destinée à nettoyer les pneus avait coulé sur le châssis et le fameux adhésif pour en dissoudre la colle. En toute bonne foi, je ne peux qu’avouer que n‘ayant plus eu à effectuer aucune autre ouverture de carrosserie, nous n’avons plus remarqué la disparition de cet adhésif. Néanmoins, la présence des 3 autres adhésifs suppose voire atteste qu’il y avait bien eu INTENTION mais aussi MISE EN APPLICATION du règlement (en effet quel intérêt de ne placer que 3 au lieu de 4 adhésifs ?). Je tiens également à ajouter que nous utilisions des vis spécialement prévues pour pouvoir faire évoluer la voiture avec une carrosserie désolidarisée du châssis, autrement dit des vis allongées qui même vissées à fond (ou presque) de butée présentent (très) peu de risques de chuter sur la piste (je crois d’ailleurs me souvenir que le règlement précise alors que les autocollants ne sont plus indispensables, non ?), ce qui s’est effectivement avéré exact sur notre voiture…
Quelque soit le type de leur « non conformité », chacune des 9 voitures incriminées s’attirait une sanction de … 100 tours de pénalité. Les écarts entre plusieurs équipes étant supérieurs à 100 tours mais aussi l’attribution de ces 100 tours à 9 des 14 voitures présentes annulant évidemment leurs effets (enlevez 100 tours à 5, 6 ou 7 voitures différentes et leur classement entre elles ne changera évidemment pas…), cette pénalité demeurait sans effet pour l’intégralité des équipages sauf pour deux d’entre eux (et non pas un seul…). Primo, notre équipe Vanos perdait le bénéfice d’une 4e place ô combien âprement gagnée à la régulière (enfin, il me semble, non ?) sur la piste, ce qui en soit nous est apparu comme une sanction disproportionnée, à cause de rappelons-le un seul de ces fameux autocollants absents… Secundo, pour une raison bêtement arithmétique - et aucune autre ou alors trouvez la… - l’équipe classée à la cinquième place et elle il est vrai parfaitement conforme (…mais tout de même, pas plus que les 4 autres voitures conformes…) était – il n’y a pas d’autre mot - récompensée de …notre « distraction » en récupérant cette quatrième place…. Lorsque, entre autres exemples, je commets un excès de vitesse, c’est bien à l’état et donc à l’ensemble de la communauté que je paie mon amende et non pas à mon voisin le plus proche ou à un quidam pris au hasard dans la foule…
suite... et fin: slotracing.proboards22.com/index.cgi?board=diverts132&action=display&thread=1085416035
24 heures du Chenay 2004 : après avoir découvert cette épreuve et le système Davic en 2003, c’est avec grand plaisir que je me retrouvais une fois encore sur les bords de la grande piste Ninco du SCIF. Avec pour équipiers deux jeunes pilotes très rapides qui découvraient l’épreuve parisienne et un troisième avec qui je venais de partager une bien sympathique victoire lors d’une épreuve d’endurance en Belgique, le week-end s’annonçait prometteur : certes pour espérer y obtenir un résultat honorable mais avant toute chose pour y rechercher un maximum de plaisir sur un système de course que j’apprécie tout particulièrement depuis que je l’ai découvert l’an dernier.
Et, en effet, la première partie du week-end - c’est à dire celle s’étendant de l’arrivée des premières équipes le samedi matin jusqu’à l’arrivée des 24 heures à 15 heures – fut, malgré la fatigue et l’agitation inhérentes à ces manifestations, à la hauteur des espérances : une bonne ambiance (même si effectivement, le système de course génère parfois beaucoup d’animation voire même de temps à autre un peu trop d’excitation autour de la piste).
Notre quatuor formant l’équipe « Vanos » retiendra surtout une bonne entente tout au long du week-end, beaucoup de plaisir à mettre au point et à faire évoluer notre voiture pour en faire un bolide plus que convenable sur la piste ainsi qu’à nous confronter avec les 13 autres équipes présentes et ce bien entendu dans le plus grand respect de celles-ci (des plus « modestes » aux plus « huppées ») ainsi que des divers règlements et de l’organisation (qui a une fois de plus – et je ne me lasserai jamais d’insister la dessus - abattu un travail que l’on devine conséquent)
De la course, nous retiendrons notre belle prestation basée sur un équipage à la fois homogène et suffisamment performant et sur une voiture bien préparée car tout à la fois véloce et surtout extrêmement fiable. Nous nous souviendrons également de la super bourre qui nous a opposé durant une bonne partie de la nuit à, pour l’essentiel, une équipe mancelle et une équipe espagnole et ce pour la conquête (finalement victorieuse pour nous ) d’une quatrième place derrière le trio des favoris. Favoris que nous avons même pu approcher voire même un peu « titiller » grâce à notre voiture très fiable confrontée à des engins certes manifestement très bien affûtés mais également de temps à autre quelque peu perfectibles en fiabilité.
Cette longue introduction est destinée à bien traduire l'état d'esprit qui habitait notre équipe dimanche sur le coup de 15 heures à l’arrivée: une satisfaction simple mais pleine.
Ce sentiment fut malheureusement assez brutalement balayé peu après 15 heures. En effet, après l’annonce d’un contrôle technique effectué sur l’ensemble des voitures, des rumeurs commençaient à circuler sur des problèmes de conformité rencontrés sur de nombreuses voitures. En fait, il s’avérait que seules 5 des 14 voitures engagées demeuraient pleinement conformes. Déjà, nous nous imaginions d’éventuels moteurs, pneus ou axes non-conformes ou encore des lests non réglementairement placés et des carrosseries trop allégées, bref, des éléments réellement susceptibles de procurer un avantage sur la distance accomplie. Parmi les 9 posant problème, deux – en fait les 2 premières voitures classées - descendaient sous les 80 grammes réglementaires (…et ce pour quelques… dixièmes de grammes) alors que les 7 autres (dont la notre) ne portaient pas les …autocollants demandés pour masquer les puits de vis et destinés à empêcher que les vis des carrosseries ne tombent sur la piste (on peut rouler « dévissé » dans ces 24 heures) et ainsi éviter d’encombrer les rainures des rails et surtout pour éviter les courts circuits. Si , bien évidemment, ces autocollants étaient bien présents sur les voitures lors du contrôle technique effectué le samedi avant la course, manifestement, de nombreuses équipes avaient négligé de les remettre en place (par distraction ou pour espérer gagner un peu de temps lors des ouvertures et refermetures des carrosseries ?) lors de leurs (parfois nombreuses….) incursions aux stands.
Même si effectivement un règlement est censé exister pour être respecté afin d’assurer équité et justice entre tous les signataires de ce code, il est également d’autres traditions qui veulent qu’après une réunion, une saison, une année ou un mandat réussis, le président de club, le chef de l’état ou d‘entreprise, tout en se permettant d’insister sur certains problèmes qu’il ne souhaite plus revoir ou de rappeler à l’ordre certains « distraits » ou « négligents », proclament une amnistie plus ou moins étendue. Ainsi, après une édition des 24 heures du Chesnay dans l’ensemble réussie (entre autres, pas de voiture manifestement illégale- dans le sens ayant profité de certaines irrégularités techniques pour devancer ses rivales-, pas de problème majeur rencontré autour, sur et sous la piste, des concurrents dans l’ensemble satisfaits – enfin, c’est ce qui m’avait semblé ressentir), on aurait pu imaginer un président-organisateur déplorant certes quelques négligences mais qui profitant de précisément un week-end globalement réussi conclue cette manifestation en abattant sa carte « Clémence du Chef ».
En lieu et place, la mouche tombe dans le lait ou plutôt des sanctions tombent sur l’assemblée. Non seulement les pénalités apparaissent lourdes par rapport aux négligences (distractions ?) commises mais surtout assomment, franchement au hasard (ou alors qu’on me prouve le contraire…), une seule équipe semblant devoir "expier" seule les fautes du jour (mais également - comme j’ai cru le comprendre - du passé – que je n’ai absolument pas vécu, je tiens à le préciser…)
Pour en revenir à l’adhésif ayant permis de déclencher une justice pour le moins aléatoire, je tiens ici à préciser que sur la voiture de notre équipe « Vanos », il ne manquait que ce seul morceau sur les 4 autocollants exigés… Je me suis alors souvenu que lors de l’unique ouverture de notre voiture (je vous l’ai dit, la voiture s’est avérée très fiable…) effectuée le dimanche matin, j’avais spécialement confectionné 4 nouveaux petits adhésifs à utiliser lors de la remise en place de cette carrosserie et je me souviens tout aussi précisément les avoir placés sur l’auto comme exigé par le règlement. L’un d’entre eux a dû effectivement rapidement se détacher parce que probablement de l’essence destinée à nettoyer les pneus avait coulé sur le châssis et le fameux adhésif pour en dissoudre la colle. En toute bonne foi, je ne peux qu’avouer que n‘ayant plus eu à effectuer aucune autre ouverture de carrosserie, nous n’avons plus remarqué la disparition de cet adhésif. Néanmoins, la présence des 3 autres adhésifs suppose voire atteste qu’il y avait bien eu INTENTION mais aussi MISE EN APPLICATION du règlement (en effet quel intérêt de ne placer que 3 au lieu de 4 adhésifs ?). Je tiens également à ajouter que nous utilisions des vis spécialement prévues pour pouvoir faire évoluer la voiture avec une carrosserie désolidarisée du châssis, autrement dit des vis allongées qui même vissées à fond (ou presque) de butée présentent (très) peu de risques de chuter sur la piste (je crois d’ailleurs me souvenir que le règlement précise alors que les autocollants ne sont plus indispensables, non ?), ce qui s’est effectivement avéré exact sur notre voiture…
Quelque soit le type de leur « non conformité », chacune des 9 voitures incriminées s’attirait une sanction de … 100 tours de pénalité. Les écarts entre plusieurs équipes étant supérieurs à 100 tours mais aussi l’attribution de ces 100 tours à 9 des 14 voitures présentes annulant évidemment leurs effets (enlevez 100 tours à 5, 6 ou 7 voitures différentes et leur classement entre elles ne changera évidemment pas…), cette pénalité demeurait sans effet pour l’intégralité des équipages sauf pour deux d’entre eux (et non pas un seul…). Primo, notre équipe Vanos perdait le bénéfice d’une 4e place ô combien âprement gagnée à la régulière (enfin, il me semble, non ?) sur la piste, ce qui en soit nous est apparu comme une sanction disproportionnée, à cause de rappelons-le un seul de ces fameux autocollants absents… Secundo, pour une raison bêtement arithmétique - et aucune autre ou alors trouvez la… - l’équipe classée à la cinquième place et elle il est vrai parfaitement conforme (…mais tout de même, pas plus que les 4 autres voitures conformes…) était – il n’y a pas d’autre mot - récompensée de …notre « distraction » en récupérant cette quatrième place…. Lorsque, entre autres exemples, je commets un excès de vitesse, c’est bien à l’état et donc à l’ensemble de la communauté que je paie mon amende et non pas à mon voisin le plus proche ou à un quidam pris au hasard dans la foule…
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