Avec une troisième victoire consécutive pour l’équipe Hobby 2000- SRCB et ce en outre en menant l’épreuve quasiment de bout en bout, on pourrait parler de routine « accablante ». Mais en détaillant les classements intermédiaires ainsi que les écarts à l’arrivée, on s’aperçoit que la course a été bien plus animée et serrée que ne pourrait le laisser croire la seule lecture du classement final.
Si l’équipe franco-carolo-bruxello-liégeoise (c’est tout après ?) s’installait certes rapidement en tête, l’équipe d’Eupen 1, déjà en pôle position à l’issue des essais qualificatifs, s’accrochait aux basques des favoris du week-end à coup, entre autres, de chronos au tour bien saignants. Au fil des heures, une troisième équipe devait se mêler aux « discussions » pour la victoire. En effet, après des essais qualificatifs "à soucis" et surtout un début de course marqué par plusieurs arrêts et une … quarantaine de tours rapidement perdue , le team allemand LOS – déjà deuxièmes l’an dernier- réalisait une remontée lente mais inexorable.
Du côté des leaders, il fallait bien admettre qu’au moins deux équipes se montraient régulièrement plus rapides entre autres grâce à des voitures manifestement plus efficaces. Il fallait donc réagir… Et ainsi, peu à peu, à l’issue parfois de discussions animées et approfondies
, la Lamborghini Miurcelago de Greg , Ced, David and cie devait, retouche après retouche, s’améliorer : rapports de transmission raccourcis, entretien des pneus et du moteur améliorés, etc… Sans encore certes atteindre les performances des Mosler (tiens, le retour… )de chez LOS et Eupen 1, la Lamborghini était revitaliséee et l’expérience de l’équipe SRCB-Hobby 2000 devait combler les dernières brêches du dispositif qui menaçait pourtant de prendre l’eau : peu après la mi-course l’ équipe LOS était ainsi revenue à … 5 secondes des leaders et l’équipe d’Eupen ne pointait elle qu’à 5 tours … Le début de matinée sera ainsi plus favorable aux futurs vainqueurs alors que leurs deux principaux rivaux, LOS et Eupen connaitront à leur tour de gros moments de doute : voitures dégradées et même problème de transmission chez les Allemands vont reléguer les deux Mosler à une quarantaine de tours des leaders. Eupen ne reviendra plus et devra même s’inquiéter d’un possible retour de l’équipe française de Tarbes. Quant à LOS, ils ne reprendront qu’un peu moins de 15 tours durant les 9 dernières heures, prouvant néanmoins qu’ils étaient bien parmi les plus véloces du week-end.
Derrière ce trio, l’équipe de Tarbes finissait donc quatrième après avoir été successivement pointée en tête de l’épreuve à l’issue de la première heure de course, victime de divers problèmes, entre autres, avec des phares aussi … éblouissants que délicats mais également d’une voiture (Ford GT) au comportement régulièrement « pointu »… Jusque tôt en matinée, l’équipe française eut ainsi à en découdre avec, entre autres, les Liégeois de Slot 4000, les Italiens de I Cicloni (réguliers à défaut de monture - une Maserati MC12 - réellement véloce) et les « revenants » Austro-allemands de chez ERMS (Ferrai ...575).
On l’a donc constaté, les écarts se sont bien resserés non seulement pour la course à la victoire mais également pour celle aux accessits. Le niveau de préparation des autos continue à progresser et il ne faut pas sous estimer le rôle des poignées « à aimant - sans contact physique entre le curseur et la résistance » qui se sont rapidement répandues au sein du plateau (un coup de chapeau au passage à David Laurent pour la fourniture, à prix dérisoire, des éléments nécessaires à la confection de ces poignées ainsi qu’à Greg qui a consacré bien des soirées à l’assemblage de ces poignées pour les fournir à temps à bon nombre d’équipes présentes à Baelen ce week-end).
Les autres coups de chapeau et remerciements iront bien entendu aux organisateurs dont René Lennertz qui continue à maintenir, année après année, la tenue de ces 24 heures - mais qui ne cache pas non plus avoir besoin de nouvelles aides pour pouvoir continuer…. On n’oubliera pas le staff de course : Francis et Georges au contrôle technique ainsi que Patrice, auteur de plusieurs courses de fond ce week-end : au micro et à la direction de course mais également à la poignée de la Mosler d’Eupen 1. La piste des frères Cahay continue elle à séduire pour son tracé et son décor, on aimerait juste toutefois que quelques plaques devenues bien trop abimées puissent être remplacées afin d’éliminer certaines zones devenues trop délicates...
Avec 12 équipes présentes au départ, on a retrouvé un plateau un peu plus consistant que l'an dernier (10 équipes seulement présentes). Outre bon nombre d'équipes déjà présentes l'an dernier, on a noté le retour des Italiens de I Cicloni et des Austro-Allemands d'ERMS ainsi que l'arrivée d'une équipe Slot 4000 qui a contribué à l'ambiance autour de la piste.
Les équipes d'Eupen continuent à se monter véloces lors des essais qualificatifs en monopolisant cette fois la première ligne de la grille de départ et ce devant les Français de Tarbes qui pourront se vanter d'avoir battu David Laurent :farao: himself (présent au sein de l'équipe SRCB - Hobby 2000) lors d'une séance d'essais qualificatifs d'une épreuve Davic ..
Du côté des carrosseries, histoire de renouveler le plateau, on comptait sur les nombreuses nouvelles GT sorties ces 12 derniers mois. Et, en effet, plusieurs d'entre elles ont pu ête alignées: Lamborghini Miurcelago , Ford GT et Audi GT Ninco
Le SRCB a bien testé une BMW Carrera mais sans succès :oops: . Ces nouvelles montures ont toutefois du composer avec le retour des Mosler Ninco, plusieurs années absentes de l'épreuve car considérées comme des "tueuses de plateau varié". Leur retour (ici au sein des équipes LOS et Eupen 1) ne fut pas manqué, bien aidées aussi il est vrai par des pilotes bien rapides et des châssis manifestement bien affutés.