Post by stephmartin on Jan 24, 2007 19:49:29 GMT 1
A partir du début des années 80, la carrière de la Porsche 935 va commencer à inexorablement décliner. Dans le championnat du monde des marques, Lancia effectue un assaut en règle en se contentant certes de dominer la catégorie des moins de 2.0 litres (avec la aussi un moteur de 1,4 litre turbo compressé) mais en allant aussi « titiller » les 935 dans la grosse division grâce à un moteur à la cylindrée légèrement mais suffisamment augmentée que pour basculer dans les « plus de 2.0 litres » et pour aller ainsi y rafler quelques points précieux. Quoique moins puissante, la Lancia ainsi envoyée en « raid » se révèle redoutable car de conception plus récente que des 935 désormais vieillissantes et, en outre, souvent drivée par des pilotes italiens roulant régulièrement en F1 et donc particulièrement véloces… Ces « raids » apporteront le titre mondial absolu à la firme italienne en 1980 et 1981…
Dans le championnat d’Allemagne, malgré des bolides (dont ci-dessus cette très bestiale 935 K4 de chez Kremer) continuant à évoluer, la suprématie des Porsche est également remise en cause.
Ainsi, après avoir dominé la « petite » division, Ford se lance à l’assaut de la chasse gardée des 935 avec des Ford Capri ici aussi moins puissantes mais ici aussi plus légères et plus efficaces. BMW joue moins dans la subtilité et impose à plusieurs reprises une monstrueuse BMW M1 adoptant les mêmes recettes que Porsche: de gros moteurs turbo compressés gorgés de chevaux…
Pour tenter de demeurer la tête hors de l’eau, les clients Porsche désormais livrés à eux-mêmes transforment de plus en plus radicalement leurs 935. Avec en outre des instances internationales préparant, entre autres en endurance, la mort des « silhouettes » - n’ayant il est vrai produit que des championnats mondiaux sans grand suspens - au profit des « Groupe C » (prototypes fermés), la réglementation de la catégorie « Gr 5 » évolue désormais en « roue libre » et est de plus en plus librement interprétée dans plusieurs pays.
On voit ainsi des 935 certes spectaculaires mais également de plus en plus caricaturales évoluer en Allemagne et surtout aux USA où la aussi les utilisateurs de ces Porsche rencontrent des difficultés croissantes face à l’assaut de nouveaux prototypes désormais admis dans les courses IMSA. Plusieurs clients prestigieux abandonnent d’ailleurs leurs désormais vénérables Porsche pour ces jeunes et nouvelles « GTP » (avant de revenir chez Porsche trois ou quatre ans plus tard avec l’arrivée des 962 – mais c’est une autre histoire…).
En 1982, les réglementations techniques internationales sont complètement refondues avec la mise en place des Gr N, Gr A, Gr B et GR C. Les Gr C (en résumé donc des prototypes fermés avec cylindrée libre mais soumises à des normes de consommation plus strictes) succèdent aux « silhouettes » et aux « prototypes ouverts » dans les grandes compétitions sur circuits. Mais, en attendant que des Gr C se construisent et se multiplient, les plateaux du championnat du monde des marques mais également du DRM allemand et des 24heures du Mans continuent à admettre des voitures soumises aux anciennes réglementations. On assiste alors à quelques épreuves où se mélangent assez joyeusement premières Gr C, spyders carrossés en Gr C, barquettes plus ou moins transformées et silhouettes vieillissantes mais encore vaillantes dans quelques épreuves.
On verra ainsi une descendante de la Moby Diick terminer à la quatrième place au Mans en 1982 (derrière les 3 Porsche 956 Gr C « usine ») et encore d’autres variantes toutes plus osées les unes que les autres signer quelques dernières victoires et podiums aux USA.
Mais, comme prévu (et espéré par les instances internationales), les GR C (et leurs variantes « GTP » aux USA) vont peu à peu « chasser » les voitures issues des réglementations nées au milieu des années 70… Les dernières Porsche 935 seront vues en compétition au milieu des années 80 aux USA .
Quelques unes des dernières évolutions de la 935 (ici essentiellement basées sur l 935/78) ont été récemment reproduites à l'échelle 1/32 chez Carrera
Suite, fin et épilogue bientôt...
Dans le championnat d’Allemagne, malgré des bolides (dont ci-dessus cette très bestiale 935 K4 de chez Kremer) continuant à évoluer, la suprématie des Porsche est également remise en cause.
Ainsi, après avoir dominé la « petite » division, Ford se lance à l’assaut de la chasse gardée des 935 avec des Ford Capri ici aussi moins puissantes mais ici aussi plus légères et plus efficaces. BMW joue moins dans la subtilité et impose à plusieurs reprises une monstrueuse BMW M1 adoptant les mêmes recettes que Porsche: de gros moteurs turbo compressés gorgés de chevaux…
Pour tenter de demeurer la tête hors de l’eau, les clients Porsche désormais livrés à eux-mêmes transforment de plus en plus radicalement leurs 935. Avec en outre des instances internationales préparant, entre autres en endurance, la mort des « silhouettes » - n’ayant il est vrai produit que des championnats mondiaux sans grand suspens - au profit des « Groupe C » (prototypes fermés), la réglementation de la catégorie « Gr 5 » évolue désormais en « roue libre » et est de plus en plus librement interprétée dans plusieurs pays.
On voit ainsi des 935 certes spectaculaires mais également de plus en plus caricaturales évoluer en Allemagne et surtout aux USA où la aussi les utilisateurs de ces Porsche rencontrent des difficultés croissantes face à l’assaut de nouveaux prototypes désormais admis dans les courses IMSA. Plusieurs clients prestigieux abandonnent d’ailleurs leurs désormais vénérables Porsche pour ces jeunes et nouvelles « GTP » (avant de revenir chez Porsche trois ou quatre ans plus tard avec l’arrivée des 962 – mais c’est une autre histoire…).
En 1982, les réglementations techniques internationales sont complètement refondues avec la mise en place des Gr N, Gr A, Gr B et GR C. Les Gr C (en résumé donc des prototypes fermés avec cylindrée libre mais soumises à des normes de consommation plus strictes) succèdent aux « silhouettes » et aux « prototypes ouverts » dans les grandes compétitions sur circuits. Mais, en attendant que des Gr C se construisent et se multiplient, les plateaux du championnat du monde des marques mais également du DRM allemand et des 24heures du Mans continuent à admettre des voitures soumises aux anciennes réglementations. On assiste alors à quelques épreuves où se mélangent assez joyeusement premières Gr C, spyders carrossés en Gr C, barquettes plus ou moins transformées et silhouettes vieillissantes mais encore vaillantes dans quelques épreuves.
On verra ainsi une descendante de la Moby Diick terminer à la quatrième place au Mans en 1982 (derrière les 3 Porsche 956 Gr C « usine ») et encore d’autres variantes toutes plus osées les unes que les autres signer quelques dernières victoires et podiums aux USA.
Mais, comme prévu (et espéré par les instances internationales), les GR C (et leurs variantes « GTP » aux USA) vont peu à peu « chasser » les voitures issues des réglementations nées au milieu des années 70… Les dernières Porsche 935 seront vues en compétition au milieu des années 80 aux USA .
Quelques unes des dernières évolutions de la 935 (ici essentiellement basées sur l 935/78) ont été récemment reproduites à l'échelle 1/32 chez Carrera
Suite, fin et épilogue bientôt...