Post by stephmartin on Jan 23, 2007 0:33:46 GMT 1
Des Porsche 911 « gonflées » quoique évidemment plus proches des vraies GT routières que des outrageuses « silhouettes » font également carrière en rallye. Il s’agit même de voitures très prisées par de nombreux clients (suffisamment argentés certes) désireux de disposer d’une machine efficace et fiable apte à s’imposer au classement général dans de nombreux rallyes nationaux et européens.
La Porsche 911 SC - avec des lignes et des accessoires aérodynamiques très proches de celles des Porsche 934 de circuit mais avec un moteur plus sage quoique déjà bien puissant (280 CV) pour du rallye à cette époque – permettra même à une fidèle équipe « client » Porsche – l’équipe des frères Alméras – de s’imposer en rallye mondial grâce à Jean Pierre Nicolas dans le mémorable Rallye de Monte Carlo 1978 (avec de la neige et encore des surprises ) et à Jean Luc Thérier au Tour de Corse 1980.
NB: on attend encore une version 1/32 récente de la Porsche victorieuse au Monte Carlo 1978 (il est vrai qu'avec son sponsor principal.... ;D ).
Fly a néanmoins reproduit quelques unes des nombreuses Porsche 911 SC vues en rallye au tournant des années 70 et 80
ainsi que Ninco ....
Du côté des circuits, après trois saisons particulièrement actives, Porsche suspend toute participation officielle au sommet des épreuves d’endurance à partir de 1979 et prépare d’autres projets (F indy, F1, Rallye, Porsche 944 au Mans, …).
De nombreux clients continuent néanmoins à défendre les couleurs Porsche un peu partout dans le monde et l’usine continue à maintenir un département «clients » particulièrement actif.
Parmi les équipes privées, ils s’en trouvent néanmoins plusieurs souhaitant développer eux-mêmes leurs bolides. C’est le cas surtout de Kremer qui, comme on l’a déjà vu plus haut, a, dès 1976, pu assurer le développement de sa propre 935 : la K1.
En 1977, il y aura la K2 qui va se mettre surtout en évidence en Allemagne avec Bob Wolleck à son volant. En 1978, Kremer rentre quelque peu dans le rang et se contente d’utiliser des 935 « clients » fournies par la maison mère.
Mais, en 1979, Kremer reprend son autonomie et développe sa K3. Très étudiée au niveau aérodynamique et dotée d’un moteur au rendement plus efficace, cette Porsche connaîtra un succès spectaculaire et rapide en dominant le toujours très convoité championnat d’Allemagne (qui, à cette époque, est devenu pratiquement plus prestigieux que le moribond championnat mondial) et surtout en s’imposant aux 24 heures du Mans au sein d’un plateau certes quelque peu dépouillé mais en apportant la première (et seule) victoire d’une 935 dans le double tour d’horloge manceau.
Le succès est tel que Kremer va vendre une jolie série de K3 à de multiples clients européens et américains…
La 935 K3 a été tout récemment déclinée au 1/32 en plusieurs versions chez Racer. En résine et dotée d'une finition somptueuse, ces répliques sont néanmoins assez coûteuses...
Outre Kremer, d’autres « grosses » écuries Porsche élaborent également leurs propres déclinaisons de la 935. Avec l’appui certes assez manifeste de l’usine, Reinhold Joest fait ainsi évoluer ses propres « silhouettes » grâce, entre autres, à des carrosseries reprenant les lignes de la version usine de 1977.
Ces Porsche « Joest » signeront elles aussi quelques belles victoires dont une aux 24 heures de Daytona en 1980 (avant qu'une K3 n'en fasse de même en 1981).
(encore) à suivre ....
La Porsche 911 SC - avec des lignes et des accessoires aérodynamiques très proches de celles des Porsche 934 de circuit mais avec un moteur plus sage quoique déjà bien puissant (280 CV) pour du rallye à cette époque – permettra même à une fidèle équipe « client » Porsche – l’équipe des frères Alméras – de s’imposer en rallye mondial grâce à Jean Pierre Nicolas dans le mémorable Rallye de Monte Carlo 1978 (avec de la neige et encore des surprises ) et à Jean Luc Thérier au Tour de Corse 1980.
NB: on attend encore une version 1/32 récente de la Porsche victorieuse au Monte Carlo 1978 (il est vrai qu'avec son sponsor principal.... ;D ).
Fly a néanmoins reproduit quelques unes des nombreuses Porsche 911 SC vues en rallye au tournant des années 70 et 80
ainsi que Ninco ....
Du côté des circuits, après trois saisons particulièrement actives, Porsche suspend toute participation officielle au sommet des épreuves d’endurance à partir de 1979 et prépare d’autres projets (F indy, F1, Rallye, Porsche 944 au Mans, …).
De nombreux clients continuent néanmoins à défendre les couleurs Porsche un peu partout dans le monde et l’usine continue à maintenir un département «clients » particulièrement actif.
Parmi les équipes privées, ils s’en trouvent néanmoins plusieurs souhaitant développer eux-mêmes leurs bolides. C’est le cas surtout de Kremer qui, comme on l’a déjà vu plus haut, a, dès 1976, pu assurer le développement de sa propre 935 : la K1.
En 1977, il y aura la K2 qui va se mettre surtout en évidence en Allemagne avec Bob Wolleck à son volant. En 1978, Kremer rentre quelque peu dans le rang et se contente d’utiliser des 935 « clients » fournies par la maison mère.
Mais, en 1979, Kremer reprend son autonomie et développe sa K3. Très étudiée au niveau aérodynamique et dotée d’un moteur au rendement plus efficace, cette Porsche connaîtra un succès spectaculaire et rapide en dominant le toujours très convoité championnat d’Allemagne (qui, à cette époque, est devenu pratiquement plus prestigieux que le moribond championnat mondial) et surtout en s’imposant aux 24 heures du Mans au sein d’un plateau certes quelque peu dépouillé mais en apportant la première (et seule) victoire d’une 935 dans le double tour d’horloge manceau.
Le succès est tel que Kremer va vendre une jolie série de K3 à de multiples clients européens et américains…
La 935 K3 a été tout récemment déclinée au 1/32 en plusieurs versions chez Racer. En résine et dotée d'une finition somptueuse, ces répliques sont néanmoins assez coûteuses...
Outre Kremer, d’autres « grosses » écuries Porsche élaborent également leurs propres déclinaisons de la 935. Avec l’appui certes assez manifeste de l’usine, Reinhold Joest fait ainsi évoluer ses propres « silhouettes » grâce, entre autres, à des carrosseries reprenant les lignes de la version usine de 1977.
Ces Porsche « Joest » signeront elles aussi quelques belles victoires dont une aux 24 heures de Daytona en 1980 (avant qu'une K3 n'en fasse de même en 1981).
(encore) à suivre ....