Post by PatrickPiers on Apr 27, 2005 10:32:16 GMT 1
Avec 16 victoires, le record absolu de la moyenne horaire et celui du plus grand nombre de voitures engagées au Mans, Porsche est la marque la plus capée.
L’armada Porsche !
Au son des « Walkyries », les chevaliers teutoniques décidèrent un jour, et à leur tour, d’investir Le Mans, ses stands, ses pompes et ses œuvres… Et l’on entendit plus, des virages Ford au Tertre Rouge, que la symphonie des six cylindres à plat des moteurs Porsche atmosphériques, turbos, prototypes, grand tourisme : ils raflaient tout sur leur passage et le concert des nations n’y pouvait rien.
En prime, et pour bien enfoncer le clou dans le cœur des autres concurrents, ils laissèrent leur marque gravée à jamais sur le circuit, entre l’épingle d’Arnage et la courbe de raccordement des tribunes : une série de « S » qu’on appela « Virages Porsche », en dévers et méchants comme tout, pour peu que l’on appréhende mal la trajectoire. Et comme si cela ne suffisait pas, Porsche battit le record absolu de la moyenne horaire de toute l’histoire des 24 Heures, en 1971, avec la 917 célébrissime, à 222 km/h ! Record absolu de l’épreuve, encore inégalé à ce jour…
Les pilotes avaient pour nom Helmut Marko et Gis Van Lennep. C’était la seconde victoire de la marque de Stuttgart, déjà lauréate l’année précédente avec le tandem Attwood et Hermann en inaugurant - par parenthèse - un nouveau type de départ qui marquait définitivement le glas du fameux démarrage en épi, dit « départ Le Mans ».
Recordman de victoires
Puis, après un intermède Matra, Porsche ravit les premières places quatorze fois encore, ce qui totalisa pour la marque allemande seize victoires en tout et la propulsa en tête du hit-parade des marques devant Ferrari… qui arrive derrière avec neuf podiums : presque moitié moins ! Mais il est un autre record pour Porsche ! Celui du nombre de voitures engagées dans la course mancelle. Car à côté des voitures de pointe ou de tête se profile un nombre incroyable de Porsche 911, ou plus tard de 962, engagées par des écuries privées ou des pilotes solitaires. Souvenons-nous des écuries « Kremer » (qui fit courir Paul Newman), Brun, Joest Racing bien sûr, Frezsinger, Konrad, plus quelques concessionnaires ou amateurs éclairés, comme l’américain Dick Barbour qui fit courir deux 935 au Mans ou encore le Suisse Meznarig.
On en passe et des meilleurs. Le Mans était devenu la piste d’essais, ou presque, des voitures de Stuttgart. Tellement impressionnante, que même les ennemis héréditaires - les Britanniques - jetèrent leur dévolu sur la voiture allemande. Et l’on vit Tom Walkinshaw (qui préparait les Jaguar) mettre son talent au service de Porsche et… gagner en 1996 et 1997 les course mythique des 24 Heures.
L’armada Porsche !
Au son des « Walkyries », les chevaliers teutoniques décidèrent un jour, et à leur tour, d’investir Le Mans, ses stands, ses pompes et ses œuvres… Et l’on entendit plus, des virages Ford au Tertre Rouge, que la symphonie des six cylindres à plat des moteurs Porsche atmosphériques, turbos, prototypes, grand tourisme : ils raflaient tout sur leur passage et le concert des nations n’y pouvait rien.
En prime, et pour bien enfoncer le clou dans le cœur des autres concurrents, ils laissèrent leur marque gravée à jamais sur le circuit, entre l’épingle d’Arnage et la courbe de raccordement des tribunes : une série de « S » qu’on appela « Virages Porsche », en dévers et méchants comme tout, pour peu que l’on appréhende mal la trajectoire. Et comme si cela ne suffisait pas, Porsche battit le record absolu de la moyenne horaire de toute l’histoire des 24 Heures, en 1971, avec la 917 célébrissime, à 222 km/h ! Record absolu de l’épreuve, encore inégalé à ce jour…
Les pilotes avaient pour nom Helmut Marko et Gis Van Lennep. C’était la seconde victoire de la marque de Stuttgart, déjà lauréate l’année précédente avec le tandem Attwood et Hermann en inaugurant - par parenthèse - un nouveau type de départ qui marquait définitivement le glas du fameux démarrage en épi, dit « départ Le Mans ».
Recordman de victoires
Puis, après un intermède Matra, Porsche ravit les premières places quatorze fois encore, ce qui totalisa pour la marque allemande seize victoires en tout et la propulsa en tête du hit-parade des marques devant Ferrari… qui arrive derrière avec neuf podiums : presque moitié moins ! Mais il est un autre record pour Porsche ! Celui du nombre de voitures engagées dans la course mancelle. Car à côté des voitures de pointe ou de tête se profile un nombre incroyable de Porsche 911, ou plus tard de 962, engagées par des écuries privées ou des pilotes solitaires. Souvenons-nous des écuries « Kremer » (qui fit courir Paul Newman), Brun, Joest Racing bien sûr, Frezsinger, Konrad, plus quelques concessionnaires ou amateurs éclairés, comme l’américain Dick Barbour qui fit courir deux 935 au Mans ou encore le Suisse Meznarig.
On en passe et des meilleurs. Le Mans était devenu la piste d’essais, ou presque, des voitures de Stuttgart. Tellement impressionnante, que même les ennemis héréditaires - les Britanniques - jetèrent leur dévolu sur la voiture allemande. Et l’on vit Tom Walkinshaw (qui préparait les Jaguar) mettre son talent au service de Porsche et… gagner en 1996 et 1997 les course mythique des 24 Heures.