Post by stephmartin on Aug 20, 2007 12:21:27 GMT 1
Avec, pour la troisième année consécutive, un doublé signé par des Peugeot 307 Ninco et, pour la deuxième année consécutive, une troisième place occupée à l’arrivée par une BMW M1 Fly, on pourrait croire que rien ne change ou presque au sommet de la hiérarchie en ce qui concerne les voitures à battre.
Mais après la domination sans partage de la Peugeot de Franz en 2005 suivi d’un long mano à mano entre deux Peugeot en 2006, cette année, plusieurs "non WRC" ont bel et bien semblé être en mesure de battre ces fameuses Peugeot. La BMW M1 de Grégoire s’est sans doute montrée la plus dangereuse rivale. Outre le fait qu’elle était bien pilotée, cette réplique d’un véritable bolide de piste transposé en rallye il y a de cela déjà 25 ans dispose de plusieurs atouts pour menacer les WRC « amorties » : large et basse, elle est en effet redoutablement stable et avec son moteur disposé en sidewinder, elle semble dotée d’un excellent équilibre. Une préparation ad-hoc (entre autres et peut être surtout, un guide Ninco sur ressort) complète la panoplie et permet à cette voiture de bien passer à peu près partout…. Comme l’an dernier, elle s’est toutefois révélée un peu moins à l’aise sur la spéciale « terre » (ou plutôt « vibrante »…) et c’est d’ailleurs sur cette ES que Grégoire compromettait ses chances de s’imposer au général en n'y réussissant pas un seul tour clair lors de la troisième boucle...
Mais la véritable grosse surprise de cette journée fut sans doute le très beau comportement de deux des Gr A engagées. Ces répliques de bolides de rallye d’après 1986 ne sont pas suspendues ou amorties comme les WRC mais sur, certes, un parcours qui se veut encore suffisamment roulant, la Subaru Team Slot de Cédric Gridelet la Citroen Xsara « Pro » SCX de Daniel Rasseneur ont réalisé une succession d’excellentes performances dont pas moins de 11 scratchs soit plus que les WRC...
Avouons toutefois que la SCX « pose problème ». En effet, dès son entrée en piste, on a pu remarquer qu’elle semblait bien plus rivée à la piste que bien d’autres voitures. Et, en effet, en examinant l’auto, on remarque rapidement que le flux magnétique du moteur se répand assez généreusement sous la voiture et qu’en outre le moteur est monté carrément plus bas que le châssis. Dès lors et selon une tendance qui se répand (hélas) aussi sur des voitures de circuit, l’aimantation du moteur contribue à améliorer la tenue de route de l’auto. Le règlement du rallye précise bien que l’aimantation du moteur ne peut pas contribuer à améliorer la tenue de route mais faute d’instrument apte à étalonner précisément le flux magnétique et avec un concurrent s’étant présenté avec ce tout nouveau bolide en toute bonne foi (c’était en outre un prêt…), on a laissé faire.
Malgré cette assistance « magnétique », la performance du pilote demeure toutefois de qualité car sur certaines ES bosselées, ce moteur très bas ne fut pas toujours un avantage… Cela dit, afin d’éviter une invasion de ce genre de voitures peu conformes à l’esprit du rallye (quel dommage si ça ne glisse plus du tout…), il faudra sans doute prendre quelques mesures plus contraignantes et précises afin d'écarter les moteurs contribuant à améliorer la tenue de route...
La présence de plusieurs Gr N au départ du rallye (contre aucune l’an dernier…) fut un autre motif de satisfaction. Ces voitures qui doivent être des SCX (non « Pro »…) de rallye très proches de leur état d’origine sont en effet des voitures à recommander pour ceux qui n’ont aucune prétention au classement général mais qui veulent néanmoins se faire plaisir en luttant pour la victoire de groupe à armes à peu près égales et avec une voiture ne demandant que peu de préparation (à ne pas sous estimer toutefois sur certains détails...).
En WRC, les Peugeot semblent continuer à dominer. On serait quand même interessé de voir ce que donnerait une Mitusubishi, une Subaru ou encore une Focus Ninco entre les mains de Franz ou de Didier...
Le Gr H permet lui avant tout d’aligner des répliques de voitures de toute époque. Bien évidemment, si la BMW M1 fait désormais figure d’épouvantail dans cette catégorie en étant même apte à jouer la victoire absolue, d’autres voitures peuvent également se révéler bien compétitives (ex : une Ferrari 308 SCX ou une Lancia 037). Et puis , ce groupe peut également inclure des voitures bien sympathiques telle que cette Dauphine team Slot engagée par Eric Romain.
Enfin, en réponse aux deux premiers abandons constatés dans ce rallye en trois éditions, faute sans doute en bonne partie de voitures suffisamment agréables à piloter, je me permet encore ici de renouveler mes recommandations d’avant rallye. Si vous souhaitez disposer d’une voiture d’emblée efficace et donc agréable à piloter avec peu ou pas de préparation nécessaire, les gr N (les SCX de série ou presque) ou les WRC (… une majorité de Ninco 4X4 sur amortisseurs) sont à privilégier. Sans aucune préparation, une Ninco de rallye est d’emblée dotée de belles performances et se révèle tout à la fois agréable et peu ardue à piloter à un rythme convenable. En outre, avec un minimum de préparation (ex : pneus slot-it P3 à l’arrière, bon lestage du châssis, dévissage de la carrosserie, habitacle éventuellement allégé, pneus légèrement réduits à l’avant), vous ne serez alors déjà plus très loin de disposer d’une WRC comparable à celles engagées par les pilotes de pointe…
Et, tout comme sur circuit, les voitures décidemment trop ingrates (parce que, au choix, trop hautes, trop étroites, trop lourdes "en haut", dotées d'un train avant trop approximatif, sans guide sur ressort, ...) sont à éviter sauf après préparation plus ou moins poussée dans les limites d'un règlement technique qui permet tout de même pas mal de choses...
Ce bilan technique ne saurait être tout à fait complet sans évoquer les ES.... Malgré un montage rapide et provisoire et ce en outre sur des surfaces rarement bien planes, les différents circuits montés se sont révélés bien alimentés et praticables par l'ensemble des voitures (suffisamment adaptées aux contraintes d'un rallye encore bien raisonnablement roulant). Les plaques Ninco confirment qu'elles sont très rapides et faciles à monter et que le courant y circule bien dans quasi toutes les configurations... Il est juste un peu dommage qu'elles ne "glissent" pas un peu plus...
La Spéciale "Scalecxtrix Sport - SCX" prêtée par Eric Romain est désormais pleinement maitrisée avec un parcours intéressant et une très bonne alimentation électrique. Elle est en outre dotée de quelques points originaux: une "immense" ligne droite de près de 5 mètres (la seule portion droite de plus de 3 plaques sur l'ensemble du rallye...) au sein d'un parcours pour le reste toujours très tortueux et des copeaux de bois bordant le tracé. Cet ajout pas trop apprécié des concurrents dotés de voitures plus encombrantes ajoutait un certain piment à l'épreuve: une roue hors de la piste (étroite... Scalex oblige) dégradait vite la tenue des pneus et une sortie de piste (souvent spectaculaire lorsque la voiture s'engouffrait dans le décor...) répandait quasi immanquablement divers débris et poussière sur la piste (NB: les concurrents suivants étaient néanmoins autorisés à enlever les débris...). Ce genre d'artifice à bien entendu éviter sur circuit contribue toutefois à ici compléter l'ambiance d'un rallye au 1/32.
La Spéciale Carrera, toute en courbes assez amples et plus glissante que la plupart des autres ES, est un régal pour les amateurs de jolies dérives et est souvent favorable aux bolides larges et bas.
Enfin, concernant les décors, ma préférence perso continue à se porter sur l'ES "neige" toujours aussi photogénique.
Mais après la domination sans partage de la Peugeot de Franz en 2005 suivi d’un long mano à mano entre deux Peugeot en 2006, cette année, plusieurs "non WRC" ont bel et bien semblé être en mesure de battre ces fameuses Peugeot. La BMW M1 de Grégoire s’est sans doute montrée la plus dangereuse rivale. Outre le fait qu’elle était bien pilotée, cette réplique d’un véritable bolide de piste transposé en rallye il y a de cela déjà 25 ans dispose de plusieurs atouts pour menacer les WRC « amorties » : large et basse, elle est en effet redoutablement stable et avec son moteur disposé en sidewinder, elle semble dotée d’un excellent équilibre. Une préparation ad-hoc (entre autres et peut être surtout, un guide Ninco sur ressort) complète la panoplie et permet à cette voiture de bien passer à peu près partout…. Comme l’an dernier, elle s’est toutefois révélée un peu moins à l’aise sur la spéciale « terre » (ou plutôt « vibrante »…) et c’est d’ailleurs sur cette ES que Grégoire compromettait ses chances de s’imposer au général en n'y réussissant pas un seul tour clair lors de la troisième boucle...
Mais la véritable grosse surprise de cette journée fut sans doute le très beau comportement de deux des Gr A engagées. Ces répliques de bolides de rallye d’après 1986 ne sont pas suspendues ou amorties comme les WRC mais sur, certes, un parcours qui se veut encore suffisamment roulant, la Subaru Team Slot de Cédric Gridelet la Citroen Xsara « Pro » SCX de Daniel Rasseneur ont réalisé une succession d’excellentes performances dont pas moins de 11 scratchs soit plus que les WRC...
Avouons toutefois que la SCX « pose problème ». En effet, dès son entrée en piste, on a pu remarquer qu’elle semblait bien plus rivée à la piste que bien d’autres voitures. Et, en effet, en examinant l’auto, on remarque rapidement que le flux magnétique du moteur se répand assez généreusement sous la voiture et qu’en outre le moteur est monté carrément plus bas que le châssis. Dès lors et selon une tendance qui se répand (hélas) aussi sur des voitures de circuit, l’aimantation du moteur contribue à améliorer la tenue de route de l’auto. Le règlement du rallye précise bien que l’aimantation du moteur ne peut pas contribuer à améliorer la tenue de route mais faute d’instrument apte à étalonner précisément le flux magnétique et avec un concurrent s’étant présenté avec ce tout nouveau bolide en toute bonne foi (c’était en outre un prêt…), on a laissé faire.
Malgré cette assistance « magnétique », la performance du pilote demeure toutefois de qualité car sur certaines ES bosselées, ce moteur très bas ne fut pas toujours un avantage… Cela dit, afin d’éviter une invasion de ce genre de voitures peu conformes à l’esprit du rallye (quel dommage si ça ne glisse plus du tout…), il faudra sans doute prendre quelques mesures plus contraignantes et précises afin d'écarter les moteurs contribuant à améliorer la tenue de route...
La présence de plusieurs Gr N au départ du rallye (contre aucune l’an dernier…) fut un autre motif de satisfaction. Ces voitures qui doivent être des SCX (non « Pro »…) de rallye très proches de leur état d’origine sont en effet des voitures à recommander pour ceux qui n’ont aucune prétention au classement général mais qui veulent néanmoins se faire plaisir en luttant pour la victoire de groupe à armes à peu près égales et avec une voiture ne demandant que peu de préparation (à ne pas sous estimer toutefois sur certains détails...).
En WRC, les Peugeot semblent continuer à dominer. On serait quand même interessé de voir ce que donnerait une Mitusubishi, une Subaru ou encore une Focus Ninco entre les mains de Franz ou de Didier...
Le Gr H permet lui avant tout d’aligner des répliques de voitures de toute époque. Bien évidemment, si la BMW M1 fait désormais figure d’épouvantail dans cette catégorie en étant même apte à jouer la victoire absolue, d’autres voitures peuvent également se révéler bien compétitives (ex : une Ferrari 308 SCX ou une Lancia 037). Et puis , ce groupe peut également inclure des voitures bien sympathiques telle que cette Dauphine team Slot engagée par Eric Romain.
Enfin, en réponse aux deux premiers abandons constatés dans ce rallye en trois éditions, faute sans doute en bonne partie de voitures suffisamment agréables à piloter, je me permet encore ici de renouveler mes recommandations d’avant rallye. Si vous souhaitez disposer d’une voiture d’emblée efficace et donc agréable à piloter avec peu ou pas de préparation nécessaire, les gr N (les SCX de série ou presque) ou les WRC (… une majorité de Ninco 4X4 sur amortisseurs) sont à privilégier. Sans aucune préparation, une Ninco de rallye est d’emblée dotée de belles performances et se révèle tout à la fois agréable et peu ardue à piloter à un rythme convenable. En outre, avec un minimum de préparation (ex : pneus slot-it P3 à l’arrière, bon lestage du châssis, dévissage de la carrosserie, habitacle éventuellement allégé, pneus légèrement réduits à l’avant), vous ne serez alors déjà plus très loin de disposer d’une WRC comparable à celles engagées par les pilotes de pointe…
Et, tout comme sur circuit, les voitures décidemment trop ingrates (parce que, au choix, trop hautes, trop étroites, trop lourdes "en haut", dotées d'un train avant trop approximatif, sans guide sur ressort, ...) sont à éviter sauf après préparation plus ou moins poussée dans les limites d'un règlement technique qui permet tout de même pas mal de choses...
Ce bilan technique ne saurait être tout à fait complet sans évoquer les ES.... Malgré un montage rapide et provisoire et ce en outre sur des surfaces rarement bien planes, les différents circuits montés se sont révélés bien alimentés et praticables par l'ensemble des voitures (suffisamment adaptées aux contraintes d'un rallye encore bien raisonnablement roulant). Les plaques Ninco confirment qu'elles sont très rapides et faciles à monter et que le courant y circule bien dans quasi toutes les configurations... Il est juste un peu dommage qu'elles ne "glissent" pas un peu plus...
La Spéciale "Scalecxtrix Sport - SCX" prêtée par Eric Romain est désormais pleinement maitrisée avec un parcours intéressant et une très bonne alimentation électrique. Elle est en outre dotée de quelques points originaux: une "immense" ligne droite de près de 5 mètres (la seule portion droite de plus de 3 plaques sur l'ensemble du rallye...) au sein d'un parcours pour le reste toujours très tortueux et des copeaux de bois bordant le tracé. Cet ajout pas trop apprécié des concurrents dotés de voitures plus encombrantes ajoutait un certain piment à l'épreuve: une roue hors de la piste (étroite... Scalex oblige) dégradait vite la tenue des pneus et une sortie de piste (souvent spectaculaire lorsque la voiture s'engouffrait dans le décor...) répandait quasi immanquablement divers débris et poussière sur la piste (NB: les concurrents suivants étaient néanmoins autorisés à enlever les débris...). Ce genre d'artifice à bien entendu éviter sur circuit contribue toutefois à ici compléter l'ambiance d'un rallye au 1/32.
La Spéciale Carrera, toute en courbes assez amples et plus glissante que la plupart des autres ES, est un régal pour les amateurs de jolies dérives et est souvent favorable aux bolides larges et bas.
Enfin, concernant les décors, ma préférence perso continue à se porter sur l'ES "neige" toujours aussi photogénique.