Post by stephmartin on Jun 27, 2007 16:43:20 GMT 1
En mettant un peu d'ordre (enfin, façon de parler...) dans le grenier, je suis retombé sur un vénérable et bien poussiéreux sac plastique rempli de plusieurs centaines de photos consacrées au slot-scalex et réalisées pour l'essentiel durant les années 80.
Avant de croupir dans un grenier, la plupart de ces photos furent destinées à illustrer "Mini Racing", un "magazine-fanzine" bimestriel dont le numéro 1 est paru en 1982. A cette "époque", c'était encore une photocopieuse qui permettait d'éditer à relativement bon compte ce genre de "fanzine" et les photos en noir et blanc étaient donc pratiquement obligatoires.
Je ne pense pas avoir le temps ni la patience pour scanner et trier tout cela mais je pense vous offrir de temps à autre quelques uns de ces "documents" d'époque....
Pour quelques amis et moi même, dans l'ignorance totale d'un slot-racing pourtant encore assez actif en Belgique à cette époque, la pratique du "scalex" a débuté - au milieu des années 70 - dans un grenier sur une piste et avec des voitures "Jouef". Après quelques premières compétitions de "quartier" et même un championnat "intra-carolo" (plusieurs épreuves de 24 heures, des sprints, des rallyes et même une ... course de côte disputés dans plusieurs garages et grenier de l'entité carolo en 1979 - 1980 ), ce fut une première 24 heures euh... "nationale" organisée en 1979 par un magasin namurois et au cours de laquelle nous allions faire la connaissance de la "bande à" Jean Luc (De Bruyne). Après une deuxième 24 heures namuroise en 1980, toujours en Jouef 1/40 mais encore plus "prestigieuse" (une très grande salle - très glissante aussi , une piste de ... 70 mètres et 6 équipes au départ - wouaaah) au cours de laquelle nous allions cette fois faire la connaissance de la "bande à" Philippe (Destrée), le double tour d'horloge "de prestige" allait être transferé à Charleroi (déjà... ), tout d'abord dans une salle assez modeste en 1981 avant de connaitre une salle bien plus vaste (plus de 1000 mètres carré disponibles durant une semaine pour .... 4000 FB au début du mois de juillet) en 1982 - année durant laquelle nous allions faire la connaissance de la "bande à" Raymond Van Campenhout- et 1983.
En 1983, ces 24 heures étaient devenues l'épreuve "reine" d'une compétition encore un peu plus "nationale" puisque disputée sur 6 épreuves (5 de 6 heures et 1 de 24 heures) courues à Charleroi, Namur, Wezembeek-Oppem et Battice - épreuve durant laquelle nous allions entrer en contact avec la "bande des" sloteurs liégeois...
Cette compétition dotée d'un réglement - euh, pas trop bien maitrisé - devait accoucher de bolides (toujours au 1/40) assez détonnants et - quoique de moins en moins "orthodoxes"... - franchement assez "attendrissants" lorsque on les redécouvre près de 25 ans plus tard...
En début de saison, les engins demeuraient encore essentiellement basés sur des ensembles roulants "Carrera Servo" (Jouef avait disparu des rayons depuis deux ans...) avec des carrosseries d'origine (telle que la Ford Capri ci-dessus) ou déjà quelques carrosseries inédites prélevées dans d'autres marques ou encore faites "maison". On notait toutefois déjà sur cette Ford des pneus mousse, de (très, très...) "pseudo" élargisseurs d'ailes et le "bazardage" des gommes avant...
Mais de course en course, l'émulation, un règlement très ... libéré et des préparateurs débordant d'ingéniosité vont peu à peu transformer cette catégorie en "GT-Open" avant la lettre ... Seuls les moteurs (fournis par l'organisation - déjà...) demeuraient encore à peu près intouchés. Pour le reste, l'imagination et le système D (peu de participants avaient accès au vrai matériel de slot et, de toutes façons, celui qui existait n'était pas vraiment conçu pour du 1/40...) se sont confortablement installés au pouvoir...
La fin de saison représenta sans doute le sommet de cette imagination...
Ci-dessous, de gauche à droite, on peut ainsi découvrir une Ford Capri et une BMW M1 "Carrera servo" copieusement élargies mais surtout dotées de 4 roues motrices... , une jaguar XJS que l'on a presque "désespérement" (et pas très esthétiquement) élargie pour atteindre les (bien trop légèrement admis dans le règlement) 55 mm de largeur autorisés et une Ferrari gr 5 dont la carrosserie n'était rien moins qu'une ... 1/32 en lexan qu'on avait rétreci en largeur en découpant une bande de +/- 1 cm de large au centre depuis l'aileron arrière jusqu'au spoiler...
Mais ce n'est pas fini...
Ci-dessus, toujours de g. à dr., une ... Ford C100 crée sur la base d'une ... Porsche 936 Spyder Jouef, une Lancia très (mais joliment) élargie également montée sur un ensemble roulant doté de 4 roues motrices (dont, jusqu'à ce jour, on n' a jamais pu vraiment démontrer l'efficacité - mais joli exercice de style toutefois...), encore une Ferrari 1/32 devenue 1/40 (hum... ) par la grâce d'un cutter et enfin une Porsche 956 - plus très 1/40 non plus - confectionnée entièrement "maison", depuis la carrosserie jusqu'au châssis (ce dernier assemblé par un certain Willy Heerwegh).
Mais un autre engin bien audacieux de cette saison animée fut également cette très belle Lancia LC2 vue uniquement et victorieuse aux 24 heures. Audacieuse car dotée d'une très belle carrosserie entièrement "scratch" confectionnée par Philippe Destrée mais aussi parce pourvue d'un guide de ... 6 ou 7 cms de longueur. En fait deux guides (un à l'avant et un à l'arrière) étaient reliés entre eux par une fine bande de lexan serpentant dans la rainure et ce pour demeurer conforme à un règlement qui précisait qu'il ne pouvait y avoir qu'un seul guide mais sans en préciser la longueur...
L'année suivante, la création d'une fédération nationale essentiellement centrée sur le slot à l'échelle 1/32 et 1/24 et dotée de règlements technique un peu plus orthodoxes allait mettre un terme à cet étonnant périple au 1/40...
A suivre ...
Avant de croupir dans un grenier, la plupart de ces photos furent destinées à illustrer "Mini Racing", un "magazine-fanzine" bimestriel dont le numéro 1 est paru en 1982. A cette "époque", c'était encore une photocopieuse qui permettait d'éditer à relativement bon compte ce genre de "fanzine" et les photos en noir et blanc étaient donc pratiquement obligatoires.
Je ne pense pas avoir le temps ni la patience pour scanner et trier tout cela mais je pense vous offrir de temps à autre quelques uns de ces "documents" d'époque....
Pour quelques amis et moi même, dans l'ignorance totale d'un slot-racing pourtant encore assez actif en Belgique à cette époque, la pratique du "scalex" a débuté - au milieu des années 70 - dans un grenier sur une piste et avec des voitures "Jouef". Après quelques premières compétitions de "quartier" et même un championnat "intra-carolo" (plusieurs épreuves de 24 heures, des sprints, des rallyes et même une ... course de côte disputés dans plusieurs garages et grenier de l'entité carolo en 1979 - 1980 ), ce fut une première 24 heures euh... "nationale" organisée en 1979 par un magasin namurois et au cours de laquelle nous allions faire la connaissance de la "bande à" Jean Luc (De Bruyne). Après une deuxième 24 heures namuroise en 1980, toujours en Jouef 1/40 mais encore plus "prestigieuse" (une très grande salle - très glissante aussi , une piste de ... 70 mètres et 6 équipes au départ - wouaaah) au cours de laquelle nous allions cette fois faire la connaissance de la "bande à" Philippe (Destrée), le double tour d'horloge "de prestige" allait être transferé à Charleroi (déjà... ), tout d'abord dans une salle assez modeste en 1981 avant de connaitre une salle bien plus vaste (plus de 1000 mètres carré disponibles durant une semaine pour .... 4000 FB au début du mois de juillet) en 1982 - année durant laquelle nous allions faire la connaissance de la "bande à" Raymond Van Campenhout- et 1983.
En 1983, ces 24 heures étaient devenues l'épreuve "reine" d'une compétition encore un peu plus "nationale" puisque disputée sur 6 épreuves (5 de 6 heures et 1 de 24 heures) courues à Charleroi, Namur, Wezembeek-Oppem et Battice - épreuve durant laquelle nous allions entrer en contact avec la "bande des" sloteurs liégeois...
Cette compétition dotée d'un réglement - euh, pas trop bien maitrisé - devait accoucher de bolides (toujours au 1/40) assez détonnants et - quoique de moins en moins "orthodoxes"... - franchement assez "attendrissants" lorsque on les redécouvre près de 25 ans plus tard...
En début de saison, les engins demeuraient encore essentiellement basés sur des ensembles roulants "Carrera Servo" (Jouef avait disparu des rayons depuis deux ans...) avec des carrosseries d'origine (telle que la Ford Capri ci-dessus) ou déjà quelques carrosseries inédites prélevées dans d'autres marques ou encore faites "maison". On notait toutefois déjà sur cette Ford des pneus mousse, de (très, très...) "pseudo" élargisseurs d'ailes et le "bazardage" des gommes avant...
Mais de course en course, l'émulation, un règlement très ... libéré et des préparateurs débordant d'ingéniosité vont peu à peu transformer cette catégorie en "GT-Open" avant la lettre ... Seuls les moteurs (fournis par l'organisation - déjà...) demeuraient encore à peu près intouchés. Pour le reste, l'imagination et le système D (peu de participants avaient accès au vrai matériel de slot et, de toutes façons, celui qui existait n'était pas vraiment conçu pour du 1/40...) se sont confortablement installés au pouvoir...
La fin de saison représenta sans doute le sommet de cette imagination...
Ci-dessous, de gauche à droite, on peut ainsi découvrir une Ford Capri et une BMW M1 "Carrera servo" copieusement élargies mais surtout dotées de 4 roues motrices... , une jaguar XJS que l'on a presque "désespérement" (et pas très esthétiquement) élargie pour atteindre les (bien trop légèrement admis dans le règlement) 55 mm de largeur autorisés et une Ferrari gr 5 dont la carrosserie n'était rien moins qu'une ... 1/32 en lexan qu'on avait rétreci en largeur en découpant une bande de +/- 1 cm de large au centre depuis l'aileron arrière jusqu'au spoiler...
Mais ce n'est pas fini...
Ci-dessus, toujours de g. à dr., une ... Ford C100 crée sur la base d'une ... Porsche 936 Spyder Jouef, une Lancia très (mais joliment) élargie également montée sur un ensemble roulant doté de 4 roues motrices (dont, jusqu'à ce jour, on n' a jamais pu vraiment démontrer l'efficacité - mais joli exercice de style toutefois...), encore une Ferrari 1/32 devenue 1/40 (hum... ) par la grâce d'un cutter et enfin une Porsche 956 - plus très 1/40 non plus - confectionnée entièrement "maison", depuis la carrosserie jusqu'au châssis (ce dernier assemblé par un certain Willy Heerwegh).
Mais un autre engin bien audacieux de cette saison animée fut également cette très belle Lancia LC2 vue uniquement et victorieuse aux 24 heures. Audacieuse car dotée d'une très belle carrosserie entièrement "scratch" confectionnée par Philippe Destrée mais aussi parce pourvue d'un guide de ... 6 ou 7 cms de longueur. En fait deux guides (un à l'avant et un à l'arrière) étaient reliés entre eux par une fine bande de lexan serpentant dans la rainure et ce pour demeurer conforme à un règlement qui précisait qu'il ne pouvait y avoir qu'un seul guide mais sans en préciser la longueur...
L'année suivante, la création d'une fédération nationale essentiellement centrée sur le slot à l'échelle 1/32 et 1/24 et dotée de règlements technique un peu plus orthodoxes allait mettre un terme à cet étonnant périple au 1/40...
A suivre ...